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Interprétation du Qour’ān Exégèse soūrat Yāçīn ’āyah 69 à 75

Ce n’est pas de la poésie mais c’est un dhikr, une évocation, un qour’ān clair, c’est une évocation de la part de Dieu par lequel sont exhortés les humains et les jinns, c’est un Livre Céléste qu’on récite dans les lieux d’adoration et les lieux de prière. Et en le récitant, en agissant conformément à ce qour’ān, on a la réussite dans le bas-monde et dans l’au-delà. Donc, il est loin de la poésie qui vient souvent des mauvaises suggestions du chayṭān.

Quelle est la preuve du caractère permis de la visite à la tombe du Prophète ?

La visite à la tombe du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam est recommandée selon l’Unanimité. Le Qāḍī `Iyad ainsi que An-Nawawiyy ont rapporté l’Unanimité à ce sujet. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « Si, ayant été injustes envers eux-mêmes, ils venaient auprès de toi pour demander le pardon à Allāh, et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils verraient que Allāh est Celui Qui accepte le repentir et Qui fait miséricorde » [soūrat An-Niçā’ / 64].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.

Mise en garde contre la secte wahhabite, wahhabisme. Faux Salafites. 2

Le premier point qui fonde le dogme wahhabite, c’est le Tachbîh, c’est-à-dire l’assimilation de Allāh à Ses créatures (l’anthropomorphisme). Les wahhabites posent comme règle fondamentale qu’il faut prendre au premier sens, dans les textes sacrés, toutes les expressions équivoques au sujet du Créateur, alors que ces expressions ont pour but d’exprimer la majesté, la puissance, la miséricorde, l’agrément ou d’autres attributs dignes de la divinité. Ainsi, ils en sont venus à dire que le Créateur serait un corps assis sur le Trône, ayant des mains du côté droit, qu’Il se déplacerait, s’étonnerait, rirait, qu’Il aurait un pied qu’Il mettrait dans l’enfer.

Interdiction de Frauder dans la vente ou Trahir

Parmi les ventes interdites, il y a frauder dans la vente ou trahir aussi bien dans la mesure du volume, du poids, de la longueur ou du nombre ou encore mentir en parlant d’une de ces choses-là. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie: « Al-Wayl - le grand châtiment - pour les Mouṭaffifîn, ceux qui, lorsqu’ils achètent aux gens, prennent tout leur droit, et lorsqu’ils mesurent ou pèsent pour les gens, diminuent. Ces gens là ne savent-ils pas qu’ils seront ressuscités pour un jour éminent, un jour où les gens viendront au jugement du Seigneur des mondes ».

Explication du ḥadīth de Al-jāriyah Femme esclave

An-Nawawiyy dans son commentaire du ḥadīth a dit : « La parole (’ayna l-Lāh) est une interrogation au sujet du mérite (al-makānah) et non au sujet de l’endroit (al-makān) ». Elle signifie : Quelle glorification accordes-tu dans ton cœur pour Allāh ? Et lorsqu’elle a répondu : (Fi s-samā’), cela veut dire qu’Il a un très grand mérite, c’est-à-dire que Allāh mérite une très grande vénération. Il n’est pas permis de croire que le Messager a interrogé cette femme esclave au sujet de l’endroit. Il n’est pas permis non plus de croire que cette femme esclave a voulu dire qu’Il habite le ciel.

Exégèse tafsir soūrat soūrat al-Maçad Tabbat

Al-Boukhārīyy et Mouslim ont rapporté dans leurs Sahīh qu'Ibn Abbās a dit: « Lorsque le verset "wa andhir achirataka al-'aqrabīn" fut révélé, le Prophète, que Dieu l'honore et l'élève davantage en degré, monta sur le mont Safā et appela : "Ô Banū Fihr, Ô Banoū `Adī" (les clans de Qouraych), jusqu'à ce qu'ils se rassemblent. Il dit: "Si je vous informais qu'une cavalerie dans la vallée est sur le point de vous attaquer, me croiriez-vous ?" Ils répondirent: "Oui, nous savons de toi que tu es véridique." Il dit: "Je vous avertis d'un châtiment douloureux." Aboū Lahab dit alors: " Malheur à toi ! Est-ce pour cela que tu nous as rassemblés aujourd'hui ? " C'est alors que sourate Al-Maçad fut révélé. »

Exégèse sourate An-Naṣr (la Victoire)

Sourate An-Naṣr médinoise : (ʾidhā jāʾa naṣrou l-Lāhi wa-l-fatḥ) « Lorsque viendra le secours de Allāh et la victoire ». (wa-raʾayta n-nāsa yadkhouloūna fī dīni l-Lāhi ʾafwājā) « Et tu verras les gens entrer dans la religion agrée par Allāh en masses » (fa sabbiḥ biḥamdi Rabbika wa staġfirhou ʾinnahoū kāna tawwābā)« Alors, glorifie ton Seigneur et demande Son pardon. Certes, Il est Celui qui accepte le repentir. »