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Interprétation du Qour’ān Exégèse soūrat Yāçīn ’āyah 9 à 12

Ibnou Al-Jawziyy a dit dans le sens de la ’āyah, il y a deux avis. Allāh ta`ālā a fait qu’ils ne peuvent pas trouver le chemin de vérité, Il l’a voilé sur eux, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas sortir de la mécréance car c’est Dieu qui ouvre le cœur et ferme le cœur. C’est Dieu qui guide et égare soubḥānahou wa ta`ālā. Et la deuxième explication est qu’ils ne peuvent pas voir le prophète pour lui nuire. Le prophète a récité ces ’āyah, quand il est sorti pour l’émigration, il citait ces ’āyah et il mettait du sable sur la tête des mécréants, ils ne l’ont pas vu. Il récitait les ’āyah de soūrat Yāçīn jusqu’à فَهُمْ لَا يُبْصِرُونَ ( fahoum lā youbṣiroūn).

Interprétation du Qour’ān Exégèse soūrat Yāçīn ’āyah 33 à 36

Cette terre que Allāh a fait revivre par la pluie, Il a fait sortir des graines desquelles ils mangent, graines ici de manière générale comme le blé par exemple et il a été cité ces graines-là pour montrer que ce sont des choses importantes dans la subsistance. Parce que la subsistance est en majorité basée sur cela.

Interprétation du Qour’ān Exégèse soūrat Yāçīn ’āyah 41 à 47

Et parmi les signes, les bienfaits de Allāh, les signes qui montrent Sa Toute-Puissance et Ses bienfaits, c’est que Allāh a fait qu’il y ait dans le bateau de Noūḥ, les ancêtres des gens, car tous les humains descendent des fils de Noūḥ qui étaient dans le bateau, Sām, Ḥām et Yāfith. C’est un bienfait de Dieu, le fait que Allāh a sauvé leurs ascendants c’est-à-dire tous les humains descendent des trois fils de Noūḥ.

Interprétation du Qour’ān Exégèse soūrat Yāçīn ’āyah 60 à 65

Dieu a ordonné de ne pas adoré le chayṭān, ici l’adoration ce n’est pas la simple obéissance, c’est l’extrême soumission qui n’est valable que pour Dieu. Dieu leur a donné des preuves et la raison qui leur permet de distinguer clairement que le chayṭān ne mérite pas l’adoration, il n’y a que Dieu, le Créateur de l’univers qui ne ressemble pas aux créatures qui mérite l’adoration. Seul, Dieu mérite l’adoration.

Le jugement de celui qui insulte Allāh c’est qu’il est mécréant.

Le Qāḍī `Iyāḍ a rapporté l’Unanimité que celui qui insulte Allāh est jugé mécréant même s’il était en colère, même s’il plaisantait, même s’il n’acceptait pas la mécréance dans son cœur. Allāh ta`ālā dit qui signifie : « Si tu leur avais posé la question, ils auraient répondu : « Nous ne faisions que discuter et jouer ». Dis : Est-ce de Allāh, de Ses ’âyah, de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous excusez pas, vous êtes devenus mécréants après avoir été croyants » [soūrat At-Tawbah / 65-66].

Devoir du Coeur en Islam: se Fier à Dieu

Il est un devoir que l’esclave place sa confiance totale en Allāh car Il est le Créateur de toute chose, que ce soit des choses profitables ou des nuisances et de tout ce qui entre en existence. Il n’y a donc rien qui fasse parvenir la nuisance et qui fasse parvenir les choses profitables en réalité sinon Allāh.

Péchés du Coeur: Avoir de mauvaises pensées au sujet des musulmans

Parmi les péchés du cœur, il y a avoir de mauvaises pensées au sujet des esclaves de Allāh sans présomption fondée ; ainsi il n’est pas permis de penser du mal d’un musulman sans preuves fondées.

Péchés des mains: Toucher une femme non maḥram par contact direct

Fait partie des péchés des mains, le fait de toucher une femme ‘ajnabiyyah, c’est-à-dire qui n’est ni maḥram ni épouse ou quelqu’un de cet ordre, délibérément sans quelque chose qui empêche le contact peau contre peau et de façon absolue, c’est-à-dire avec ou sans désir. Ceci entre personnes de sexes opposés, c’est interdit. De même entre personnes de même sexe si c’est avec désir, comme un homme avec un autre homme ou une femme avec une autre femme et également avec une femme maḥram comme sa sœur.

Interdiction de Porter de l’or, l’argent et la soie pour un homme

Parmi les péchés du corps, il y a porter de l’or dans l’absolu et de l’argent métal autre que la bague en argent et porter de la soie pure ou ce dont plus de la moitié du poids est en soie, pour l’homme pubère. Pour ce qui est de la bague en argent, elle est permise pour l’homme car le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam, l’a portée. Est exceptée par la mention de l’homme, la femme ; il lui est en effet permis de porter de l’or et de l’argent métal même s’il s’agit d’un habit d’or ou d’argent, du moment que cela n’est pas par vanité et par fierté.

L’exposition des actes. Le jugement (Al-Ḥiçāb)

Le jugement est une vérité. Il aura lieu par la parole de Allāh adressée aux esclaves dans leur totalité. Ils comprendront de la parole de Allāh le questionnement au sujet de ce qu’ils ont fait des bienfaits que Allāh leur a accordés. Le croyant pieux se réjouira, tandis que le mécréant ne se réjouira pas car il n’aura aucune récompense au Jour du jugement, il faillira plutôt en mourir. Il a été rapporté dans le ḥadīth ṣaḥīḥ: qui signifie: « Il n’y aura personne d’entre vous sans que son Seigneur ne lui parle au Jour du jugement sans aucun interprète entre Allāh et lui » [rapporté par ’Aḥmad et at-Tirmīdhiyy]

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.