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Interprétation du Qour’ān Exégèse soūrat Yāçīn ’āyah 41 à 47

Et parmi les signes, les bienfaits de Allāh, les signes qui montrent Sa Toute-Puissance et Ses bienfaits, c’est que Allāh a fait qu’il y ait dans le bateau de Noūḥ, les ancêtres des gens, car tous les humains descendent des fils de Noūḥ qui étaient dans le bateau, Sām, Ḥām et Yāfith. C’est un bienfait de Dieu, le fait que Allāh a sauvé leurs ascendants c’est-à-dire tous les humains descendent des trois fils de Noūḥ.

Interprétation du Qour’ān Exégèse soūrat Yāçīn ’āyah 48 à 53

Le cri les surprendra alors qu’eux discutaient de leurs transactions. Il a été rapporté que cent ans avant la fin du monde, Dieu fait que les musulmans vont tous mourir parce qu’il n’y aura que des mécréants, car lorsque ’Israfil va souffler, c’est terrible.

Hajj : La Station de `Arafah

Les pèlerins se dirigent ensuite à `Arafah qui est une montagne connue là-bas. Certains savants ont approuvé de dire pendant la route : (Allāhoumma ’ilayka tawajjahtou wa liwajhika l-karîmi ’aradt, faj`al dhanbî maghfôurâ wa Ḥajjî mabrôurâ wa rHamnî wa lâ toukhayyibnî ’innaka `alâ koulli chay’in qadîr ) ce qui signifie : « Ô Allāh je me fie à Toi, et c’est la recherche de Ton agrément qui est mon but ; fais que mon péché soit pardonné, mon pèlerinage doté de Ta grande récompense (mabrôur). Accorde-moi Ta miséricorde et fais que je ne sois pas déçu ; certes Tu es sur toute chose tout puissant ». Il multiplie ensuite at-talbiyah.

Péchés du Coeur: l’Envie, Détester qu’un musulman ait un bienfait et agir en conséquence

L’envie consiste à détester qu’un musulman ait un bienfait de la part de Allāh, qu’il s’agisse d’un bienfait dans la religion ou dans la vie d’ici-bas, et ne pas supporter qu’il en bénéficie en agissant en conséquence par une résolution du cœur, une parole ou un acte.

Péchés du corps: Interrompre un rituel obligatoire

Parmi les péchés du corps, il y a interrompre un rituel obligatoire accompli dans son temps ou en rattrapage même s’il a encore le temps de le faire, qu’il s’agisse d’une prière ou d’autre chose comme un pèlerinage, ou un jeûne.

Péchés du corps : Ne pas respecter le vœu (an-Nadhr)

Parmi les péchés du corps, il y a ne pas respecter le vœu (an-Nadhr). La condition pour qu’il soit un devoir de respecter un vœu, c’est que l’objet du vœu soit un acte méritoire qui n’est pas obligatoire à l’origine. Ainsi, faire le vœu d’accomplir un acte méritoire qui est déjà obligatoire comme les cinq prières n’est pas effectif ni même le vœu de délaisser une désobéissance comme de boire de l’alcool.

Explication sur al-’istiḥāḍah (sang de maladie autre que les menstrues et lochies) Partie 2

Lorsque la femme voit un écoulement de sang, même pendant la grossesse mais pas lorsqu’elle a les douleurs précédant l’accouchement, pendant une période de menstrues. Commentaire: C’est-à-dire que lorsque la fille voit un écoulement de sang, même si elle est enceinte, dans le temps où elle peut avoir les menstrues c’est-à-dire à un âge auquel on considère que le sang qu’elle a est un sang de menstrues à savoir neuf ans lunaires (lunaire veut dire du croissant lunaire au croissant lunaire car le mois lunaire commence à partir du croissant jusqu’au croissant et l’année dure douze mois lunaires). Lorsque la fille atteint la puberté et qu’elle voit du sang durant vingt-quatre heures, même en discontinu sur une période de quinze jours, ce sang-là est du sang de menstrues. En revanche, ce que voient les femmes lors de l’accouchement n’est pas des menstrues ni des lochies. L’accouchement signifie lorsqu’elle a les douleurs qui précèdent la sortie de l’enfant, lorsque l’enfant s’apprête à sortir.

Explication sur al-’istiḥāḍah (sang de maladie autre que les menstrues et lochies) Partie 3

La période durant laquelle le sang était faible est une istiḥāḍah et la période durant laquelle le sang était fort est une période de menstrues. Commentaire: Le sang faible est une période d’istiḥāḍah et le sang fort est une période de menstrues. Toutefois il est une condition que le fort ne dure pas moins que vingt-quatre heures et que le faible ne dure pas moins que quinze jours. Ceci est la condition pour qu’elle soit moubtada’ah moumayyizah. Dans ce cas nous disons que le noir qui n’a pas duré moins qu’un jour et une nuit sans dépasser quinze jours est un sang de menstrues et que ce qui vient après, qui est rouge, nous disons que c’est une istiḥāḍah.

Explication sur al-’istiḥāḍah (sang de maladie autre que les menstrues et lochies) Partie 4

La femme peut être moutaḥayyirah – dans l’embarras –. Commentaire: Les quatre catégories sont ainsi terminées : celle qui a les menstrues pour la première fois qui est capable de distinguer : moubtada’ah moumayyizah, celle qui a les menstrues pour la première fois qui n’est pas capable de distinguer : moubtada’ah ghayrou moumayyizah, celle qui est habituée à avoir les menstrues et qui est capable de distinguer : mou`tâdah moumayyizah et celle qui est habituée à avoir des menstrues mais qui n’est pas capable de distinguer : mou`tâdah ghayrou moumayyizah. Ce sont là quatre catégories, il en reste trois. Concernant la femme qui est moustahadah, il reste trois cas. Maintenant il parle de la moutaḥayyirah, celle qui est dans l’embarras, il s’agit de la cinquième des sortes de moustahadah.

Ce qui devient interdit à celui qui est en état de grand ḥadath selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence malikite, il devient interdit à la personne qui est en état de grand ḥadath suite à un rapport sexuel ou une émission de maniyy (jounoub) six choses, parmi elles: la prière, la prosternation de la lecture du qour’ān, le tawaf, par l’unanimité. Il lui également interdit de toucher le Mousḥaf, même avec un bâton, et même s’il s’agit d’un enseignant ou d’un apprenant ainsi que le port du Mous-ḥaf selon l’explication détaillée citée plus haut, l’entrée dans la mosquée même si ce n’est pas pour y rester, exception faite pour le voyageur passant, qui se retrouve en état de grand ḥadath et qui ne peut accéder à l’eau qu’en entrant dans la mosquée, il est permis à celui-ci d’y entrer. De même lui est interdite la retraite spirituelle dans la mosquée et la récitation du Qour’ān par la langue.