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Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 7

Al-Boukhâriyy et Mouslim rapportent du Messager de Allāh, qu'il disait après sa prière ce qui signifie: « Il n’est de dieu que Allāh, Il est unique, Il n’a pas d’associé, Il a la souveraineté et Il est Celui Qui mérite la louange et Il est sur toute chose tout-puissant, ô Allāh, nul ne prive de ce que Tu donnes et nul ne donne ce dont Tu as privé. »

Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 8

Tout bienfait de la part de Dieu est une grâce; Ce n’est pas une obligation pour Allāh d’accorder à Ses esclaves des bienfaits. Il accorde les bienfaits par une grâce et une générosité de Sa part. Et s’Il ne leur accordait pas ces bienfaits, Il ne serait pas injuste envers eux, tout comme Il dit soubḥânah ce qui signifie: « Et n’eussent été la grâce et la miséricorde de Allāh, aucun d’entre vous n’aurait été guidé. ». Et tout châtiment de Sa part est une justice. Allāh n’est injuste envers personne. On ne doit pas faire d’objection à Allāh.

Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 9

Dieu existe avant la création. L’existence de Allāh n’a pas de début, Il existe avant les créatures de toute éternité. Et il n’y a que Lui Qui existe de toute éternité, tout comme il est parvenu dans le ḥadīth de `Imrân Ibnou l- Houṣayn ce qui signifie: « Allāh existe de toute éternité et il n’y avait rien de toute éternité hormis Lui.» [Rapporté par Al-Boukhâriyy, Al-Bayhaqiyy et d’autres].

Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 10

Dieu existe sans endroit, sans comment et sans direction. Il n’est pas permis de dire: « Depuis quand Allāh existe-t-Il ? » car il y a en cela l’attribution du début, d’exister après avoir été inexistant à Allāh et de l’écoulement du temps à Son sujet. Il n’est pas permis non plus de dire: « Où est Allāh ? » c’est-à-dire de demander dans quel endroit se trouverait Allāh, ni de dire: « Comment est-Il ? » parce qu’il y a en cela le fait de Lui attribuer les attributs des créatures.

Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 11

L’illusion n’atteint pas Dieu et la raison ne Le cerne pas. Il n’est pas caractérisé par l’intellect et Il n’est pas représenté dans l’esprit. Il n’est pas imaginé dans les illusions et n’a pas de comment dans nos raisons. Les illusions et les idées ne L’atteignent pas. Ceci se résume dans la parole de l’Imam Dhou n-Nôun Al-Miṣriyy, Thawbân Ibnou ‘Ibrâhîm, que Allāh lui fasse miséricorde, puisqu’il a dit ce qui signifie: « Quoi que tu imagines en ton esprit, Allāh en est différent. »

Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Explication du mot istawā dans la langue arabe

Dans la langue arabe, le terme « istawā » peut admettre quinze sens différents. Le mot istawā peut s’interprèter dans le sens de la domination (al-qahr). Dans la langue arabe, on dit (istawā foulânoun `ala l-mamâlik) ce qui signifie : « Untel a dominé les royaumes » . Le poète a également dit (qadi stawâ bichroun `ala l-`Irâqi ; min ghayri sayfin wa damin mouhrâq) ce qui signifie : « Certes, Bichr a dominé l’Irak sans utiliser d’épée et sans faire couler de sang ».

Exégèse de: اللهُ نُورُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْض Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ

Sa parole ta`ālā : Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ [sôurat n-Nôur, ‘âyah 35] signifie que Allāh ta`ālā est Celui Qui guide les gens des cieux et de la terre vers la lumière de la foi , rapporté par Al-Bayhaqiyy de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs, que Allāh les agrée tous deux. C’est-à-dire que Allāh donne la foi aux habitants du ciel qui sont les anges et à qui Il veut parmi les habitants de la terre qui sont les humains et les jinn. Allāh ta`ālā n’est pas (nôur) dans le sens de « lumière ». En effet, c’est Lui Qui a créé la lumière.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.