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Interdiction de rompre les liens avec ses proches Parents

Parmi les péchés du corps, il y a rompre les relations avec les proches parents. C’est un grand péché selon l’Unanimité et cela est réalisé en faisant ressentir aux cœurs des proches parents l’abandon et l’éloignement soit en n’agissant pas avec bienfaisance envers eux, avec l’argent lorsqu’ils se retrouvent dans le besoin ou en négligeant de leur rendre visite sans excuse ; et l’excuse est comme s’il ne trouve plus les moyens financiers qui lui permettraient de les visiter ou il trouve mais il en a besoin pour ce qui est plus prioritaire.

Interdiction de Porter de l'or, l'argent et la soie pour un homme

Parmi les péchés du corps, il y a porter de l’or dans l’absolu et de l’argent métal autre que la bague en argent et porter de la soie pure ou ce dont plus de la moitié du poids est en soie, pour l’homme pubère. Pour ce qui est de la bague en argent, elle est permise pour l’homme car le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam, l’a portée. Est exceptée par la mention de l'homme, la femme ; il lui est en effet permis de porter de l’or et de l’argent métal même s’il s’agit d’un habit d’or ou d’argent, du moment que cela n’est pas par vanité et par fierté.

Péchés du corps: L'hostilité envers un saint vertueux

Parmi les péchés du corps, il y a l’hostilité envers l’un des saints, l’un des waliyy de Allāh Ta`âlâ. Le saint est le croyant qui persévère sur la droiture dans l’obéissance à Allāh c’est-à-dire quelqu'un qui accomplit les devoirs, évite les interdits et qui multiplie les actes surérogatoires.

Interdiction de Souiller la mosquée

Parmi les péchés du corps, il y a souiller la mosquée avec des najaçah ou la salir même avec quelque chose de pur. Il est interdit de la souiller avec de la najaçah et même de la salir avec autre chose que de la najaçah comme de la salive ou les sécrétions nasales car préserver la mosquée fait partie de la glorification des rites de la religion de Allāh

La Croyance en l’Enfer, au Pont Ṣirāṭ et au Bassin Al-Ḥawḍ

Parmi les choses qu'il est un devoir de croire, il y a la croyance en l’enfer à savoir la géhenne, c’est-à-dire de croire que l’enfer est déjà créé actuellement et qu’il demeurera sans fin. La croyance au Ṣirāṭ qui est un pont qui surplombe l’enfer et auquel les gens parviendront. L’une de ses deux extrémités est sur la terre changée (sur laquelle il y a le rassemblement), l’autre atteint le voisinage du paradis et par delà l'enfer. Les gens passeront le long du pont. Les croyants seront de deux catégories : certains ne fouleront pas le pont mais passeront par la voie des airs en volant (à savoir les pieux et les vertueux) et d’autres le fouleront. Le bassin est une vérité. C'est un lieu dans lequel Allāh a préparé une boisson pour les gens du paradis. Ils en boiront avant l'entrée au paradis, après la traversée du pont.

La Croyance en la vision de Allāh

Il y a la croyance que la vision de Allāh ta`ālā avec les yeux dans l’au-delà est une réalité. Ceci est réservé aux croyants. Ils Le verront alors qu’ils seront au paradis, sans comment, sans ressemblance avec Ses créatures et sans direction, c’est-à-dire que Allāh ta`ālā ne sera pas dans une direction ni dans un endroit. Seulement ce sont eux qui seront dans leur endroit au paradis. Les croyants Le verront d’une vision ne comportant aucune confusion. Ils ne douteront pas si celui qu’ils ont vu est Allāh ou autre que Allāh, tout comme celui qui voit la lune une nuit de pleine lune, la lune n’étant pas voilée par des nuages, ne doute pas que c’est bien la lune qu’il voit.

Exégèse de soūrat Al-Moulk 'āyah 6 à 10

wa lil-ladhīna kafarou birabbihim `adhābou jahannam wa bi'sa l-maṣīr c'est-à-dire Allāh a préparé pour ceux qui ont mécru en leur Seigneur, parmi les humains et les jinn, le feu de l'enfer qui est un feu ardent et très puissant. Et il a été rapporté dans le ḥadīth rapporté par At-Tirmidhiyy, que l'enfer a été attisé mille ans jusqu'à devenir rouge, mille ans jusqu'à devenir blanc et mille ans jusqu'à devenir noir, il est noir et obscur. wa bi'sa c'est une parole de blâme : « quel mauvaise... ». wa bi'sa l-maṣīr : c'est à dire et quelle mauvaise demeure et destination qui les attend, qui est le châtiment de l'enfer, que Allāh nous préserve de cela.

Exégèse de soūrat Al-Moulk 'āyah 11 à 15

fa`tarafoū bidhanbihim c'est-à-dire ils ont reconnu leur mécréance par le fait d'avoir démenti les Messagers et cette reconnaissance ne leur sera pas utile, elle ne les sauvera pas du châtiment de Allāh. fasouḥqan li 'aṣḥābi s-sa`īr c'est-à-dire que soient éloignés les gens de l'enfer, qu'ils soient éloignés de la miséricorde de Allāh et ceci est une invocation contre eux.

Exégèse de soūrat Al-Moulk 'āyah 16 à 20

'a'amintoum m-man fi s-samā'i 'an yakhsifa bikoum l-'arḍa fa'idhā hiya tamoūr c'est-à-dire ne craignez-vous pas que celui qui est au ciel c'est-à-dire l'ange chargé du châtiment, qui est Jibrīl, ne vous enfonce dans la terre, c'est-à-dire qu'elle va vers le bas comme a subit cela qârôun à l'époque du prophète Moūçā Moise, la terre s'est fissurée et l'a englouti, et comme Jibrīl a aussi fait cela avec le peuple de Loūṭ. fa'idhā hiya tamoūr c'est-à-dire qu'elle est en mouvement avec les gens sur elle.

Exégèse de soūrat Al-Moulk 'āyah 21 à 25

'amman hādha l-Ladhī yarzouqoukoum 'in 'amsaka rizqah bal lajjoū fī `outouwwin wa noufoūr c'est-à-dire si Allāh vous prive de Sa subsistance, qui vous accordera la subsistance ?! c'est-à-dire personne ne peut vous accorder la subsistance si Allāh ta`ālā arrête sur vous les causes, comme la pluie et les plantes et autres que cela. bal lajjôu fî `outouwwin wa noufoūr mais ils persévèrent et ils persistent alors que la vérité est claire, ils persistent sur l'orgueil et l'entêtement. Et ils persistent à s'éloigner de la vérité et à se détourner de la vérité.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.