Interdiction de Souiller la mosquée
Souiller la mosquée
Parmi les péchés du corps, il y a souiller la mosquée avec des najaçah ou la salir même avec quelque chose de pur. Il est interdit de la souiller avec de la najaçah et même de la salir avec autre chose que de la najaçah comme de la salive ou les sécrétions nasales car préserver la mosquée fait partie de la glorification des rites de la religion de Allāh. Allāh Ta`âlâ dit:
﴿ ذَلِكَ ومَن يُعَظِّمْ شَعائِرَ اللهِ فَإِنَّهاَ منْ تَقْوى الْقُلوبِ ﴾
(dhâlika wa man you`aḍh-ḍhim cha`â’ira l-Lâhî fa ‘innaha min taqwa l-qoulôub)
ce qui signifie: « Celui qui glorifie les signes de la religion, cela fait partie des actes de piété du cœur » [sôurat Al-Ḥajj / 33] .
Brûler de l'encens dans les mosquées fait partie de leur glorification. C'était une habitude à Médine de mettre de l’encens de `ôud dans la mosquée du Messager ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam tous les vendredis et ceci est un acte qui fait rapprocher de l’agrément de Allāh.
Celui qui met de l’encens dans la mosquée rentre dans le cadre du ḥadīth:
« مَن أحيا سنتي عند فساد أمتي كان له أجر شهيد »
ce qui signifie: « Celui qui rétablit une de mes sounnah quand la corruption se sera propagé dans ma communauté aura comme la récompense d’un martyr » [rapporté par Al-Bayhaqiyy].
Parmi ce qui est interdit le fait de jeter dans la mosquée les épluchures des pépites, les ongles, et tout ce qui nuit à ceux qui accomplissent la prière.
Parmi les jugements relatifs aux mosquées il y a le caractère déconseillé d’y vendre et acheter ; ainsi il a été rapporté un ḥadīth ṣaḥīḥ du Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam:
« إذا رأيتم من يبيع في المسجد أو يبتاع فقولوا له لا بارك الله لك »
Ce qui signifie: « Si vous voyez quiconque vendre ou acheter dans la mosquée dites lui que Dieu ne t’accorde pas de bénédictions en cela ».
Car les mosquées sont destinées pour la prière et non pas pour le commerce. Cependant s’il y a une nécessité pour cela comme ce que faisaient ceux qui donnaient à boire de l’eau de Zamzam aux gens dans la mosquée Al-Harâm et ces derniers leurs donnaient un peu d’argent ceci n’est pas déconseillé.
Parmi les jugements relatifs aux mosquées aussi il y a le caractère permis d’y passer la nuit pour celui qui est étranger et ce qui est du même genre.
Quant au fait de parler de la parole des gens qui est permise dans la mosquée ceci est permis et n’annule rien des récompenses.
Les menteurs ont inventé deux ḥadīth, dans l’un ils disent: « la paroles des gens dans la mosquée consomme les récompenses comme le feu consomme le bois » et dans l’autre ils disent : « celui qui parle des paroles relatifs au bas monde Allāh anéanti ses œuvres pendant quarante ans ». Ainsi il a été confirmé que le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam était parfois avec un groupe des ses compagnons dans la mosquée durant la nuit et eux parlaient de ceux que les gens disaient et faisaient avant qu’eux ne rentrent en islam et ils en riaient et le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam souriait. Dans ce ḥadīth ṣaḥīḥ qui est rapporté par At-Tirmîdhiyy il y a une preuve du caractère permis de rire et de parler dans la mosquée par des paroles relatifs au bas monde qui ne sont pas interdites et n’annulent pas les récompenses. Quant aux paroles interdites le fait de les dire dans la mosquée est plus laid et plus grave que de les dire à l’extérieur de la mosquée.
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