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Qu'est-ce qui est visé par la parole du Messager : 'idhā sa'alta fas'ali l-Lāh wa 'idha-sta`anta fasta`in bi l-Lāh ?

Ce qui est visé par la parole du Messager : 'idhā sa'alta fas'ali l-Lāh wa 'idha-sta`anta fasta`in bi l-Lāh, veut dire qu'on demande en priorité à Allāh et on demande l'aide en priorité à Allāh. Elle ne veut pas dire qu'on ne demande à personne d'autre qu'à Allāh ou qu'on ne demande l'aide à personne d'autre qu'à Allāh.

Quelle est la preuve du caractère permis de la visite à la tombe du Prophète ?

La visite à la tombe du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam est recommandée selon l'Unanimité. Le Qāḍī `Iyad ainsi que An-Nawawiyy ont rapporté l'Unanimité à ce sujet. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « Si, ayant été injustes envers eux-mêmes, ils venaient auprès de toi pour demander le pardon à Allāh, et si le Messager demandait le pardon pour eux, ils verraient que Allāh est Celui Qui accepte le repentir et Qui fait miséricorde » [soūrat An-Niçā' / 64].

Quelle est la preuve du caractère permis du tabarrouk - la recherche des bénédictions - ?

Le tabarrouk - la recherche des bénédictions - par le Prophète et par ses traces est permis. Allāh ta`ālā dit en attribuant le discours à Yoūçouf ce qui signifie : « Prenez ma chemise et passez-la sur le visage de mon père, il recouvrera la vue » [soūrat Yoūçouf / 93].

Quelle est la preuve du caractère permis de porter un ḥirz

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « Nous révélons du Qour'ân ce qui comporte une guérison et une miséricorde pour les croyants » [soūrat Al-'Isrā' / 82].

L'évocation de Allāh (adh-dhikr) dans les convois funéraires.

L'évocation de Allāh (adh-dhikr) dans les convois funéraires, est permis sans divergence. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, évoquez beaucoup Allāh » [soūrat Al-'Aḥzāb / 41].

Le ta’wīl l’interprétation du Qour’ān et ḥadīth.

Le ta’wīl consiste à interpréter un texte par un autre sens que son sens apparent. Cette interprétation est permise pour les ‘āyah et les ḥadīth dont le sens apparent laisse penser que Allāh aurait une main, un visage ou qu’Il serait assis au-dessus du Trône (`arch) ou qu’Il habiterait dans une direction ou qu’Il aurait une des caractéristiques des créatures. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’en sait l’interprétation que Allāh et ceux qui sont versés dans la science » [soūrat ‘Ali `Imrān / 7].

Quelle est la preuve que la foi est une condition pour l’acceptation des bons actes ?

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « Ceux qui accomplissent des bons actes, homme ou femme, tout en étant croyant, ceux-là entreront au paradis et ne seront lésés en rien (pas même d’un hile de noyau de datte) » [soūrat An-Niçā’ / 124].

La signification du verset 88 soūrat Al-Qaṣaṣ : koullou chay’in hālikoun ‘il-lā wajhah.

L’Imām Al-Boukhāriyy a dit : « La signification de (‘il-lā wajhah) est (‘il-lā moulkah) », c’est-à-dire tout sera anéanti sauf Sa souveraineté.

La signification du verset 16 de soūrat Al-Moulk : ‘amintoum man fi s-samā’i ‘an yakhsifa bikoumou l-‘arḍ.

Le Moufassir – l’Exégète – Al-Fakhr Ar-Razi dans son Tafsīr – son exégèse -, ainsi que Aboū Ḥayyān Al-‘Andalouciyy dans son livre Al-Baḥrou l-Mouḥīṭ ont dit : « Ce qui est visé par (man fi s-samā’) « qui est au ciel », ce sont les anges. Il n’est pas visé par-là que Allāh habite le ciel ».

La signification du verset 47 de soūrat Adh-Dhāriyāt : wa s-samā’a banaynāhā bi’aydin wa ‘innā lamoūci`oūn.

La signification du verset 47 de soūrat Adh-Dhāriyāt : wa s-samā’a banaynāhā bi’aydin wa ‘innā lamoūci`oūn. Ibnou `Abbās a dit : « (bi ‘aydin) c’est-à-dire par une puissance (bi qoudrah). Ce n’est pas la main qui est visée ici car Allāh est exempt d’une telle chose ».

Le Supplice et la Félicité de la Tombe. L’Interrogatoire des deux anges Mounkar et Nakîr.

Parmi les choses qui constituent le supplice de la tombe, il y a l’exposition du feu au non-croyant deux fois par jour, une fois au début du jour et une fois à la fin du jour. Le non-croyant est supplicié, il est châtié lorsqu’il voit la place qu’il y occupera dans l’enfer. Il y a également la tombe qui rétrécie au point que ses côtes se chevauchent. Il y a également le coup porté par Mounkar et Nakīr qui frappent ce non-croyant avec une masse entre ses oreilles. Parmi les choses qui constituent une félicité dans la tombe : il y a l’élargissement de la tombe de soixante-dix coudées sur soixante-dix coudées pour le croyant pieux (celui qui a accompli tous les devoirs et évité tous les interdits) et pour certains martyrs qui ont obtenu le degré de martyr sans avoir été pieux auparavant. Il y a également l’éclairement de cette tombe avec une lumière semblable à la lumière de la lune une nuit de pleine lune et d’autres choses encore comme le fait de sentir l’odeur du paradis.