ayah non explicites. Apprendre l'Islam pour les convertis et les débutants gratuitement. Informations religion musulmane. Site Musulman Sunnite. Islam.ms

Signification de je témoigne qu’il n’est de dieu que Allāh

Parmi les choses qu'il est un devoir de connaître et de croire {par le cœur} dans tous les cas, et qu’il est un devoir de prononcer {par la langue} immédiatement si quelqu’un est non-croyant {d'origine ou apostat} ou sinon {pour la personne musulmane} dans la prière, il y a les deux témoignages : أَشهَدُ أَنْ لاَ إِلهَ إِلاَّ اللّهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّداً رَسُولُ اللَّه ('ach-hadou 'an lâ 'ilâha 'il-la l-Lâh, wa 'ach-hadou 'anna Mouḥammadan raçôulou l-Lâh) c'est-à-dire : je témoigne qu'il n'est de dieu que Allāh et je témoigne que Mouḥammad est le Messager de Allāh

Le Divorce en Islam

S'il est prononcé le divorce en Islam est effectif même en plaisantant ou en étant en colère. Le prophète a dit: « ثلاث جدّهن جدّ وهزلـهن جدّ النكاح والطلاق والرجعة » ce qui signifie: « Il y a trois choses qui, si elles sont faites en étant sérieux sont considérées sérieuses et si elles sont faites en plaisantant sont considérées sérieuses également, il s'agit du mariage, du divorce et de la reprise en mariage », [rapporté par Abôu Dâwôud].

Imam Mâlik Ibnou 'Anas Biographie Fondateur de l'école malikite

L’Imam Mâlik (90 - 179), que Allāh l’agrée, était de ceux qui s’attachaient à la Sounnah (la voie prophétique pure), celle sur laquelle était le Prophète. Sa croyance était celle des compagnons honorables et de la famille pure du Prophète. C’est lui qui a énoncé cette loi de grande valeur: On ne dit pas kayf [c'est-à-dire comment] au sujet du Créateur. Et le kayf [le comment] au sujet de Allāh est impossible. Donc, Allāh est exempt du comment.

L'imam ‘Abôu Hanîfah : Biographie Fondateur de l'école Hanafite

L’Imam moujtahid ‘Abôu Hanîfah (80 - 150 H) est le fondateur de l’école de jurisprudence (madh-hab) hanafite. Il était moujtahid absolu (mouTlaq) apte à déduire les lois à partir du Qour’ân et de la Sounnah (Hadîth). Il a énormément insisté sur la propagation de la croyance en l’existence de Dieu sans endroit et sans comment auprès des gens. Il a dit entre autres: « Dieu existait et il n’y avait pas d’endroit, Il existait avant de créer les créatures, Il existait il n’y avait pas d’endroit ni créatures ni aucune chose et Il est le créateur de toute chose. »

La signification du verset 16 de soūrat Al-Moulk : ‘amintoum man fi s-samā’i ‘an yakhsifa bikoumou l-‘arḍ.

Le Moufassir – l’Exégète – Al-Fakhr Ar-Razi dans son Tafsīr – son exégèse -, ainsi que Aboū Ḥayyān Al-‘Andalouciyy dans son livre Al-Baḥrou l-Mouḥīṭ ont dit : « Ce qui est visé par (man fi s-samā’) « qui est au ciel », ce sont les anges. Il n’est pas visé par-là que Allāh habite le ciel ».

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.