Interprétation du Qour'ān Exégèse soūrat Yāçīn 'āyah 66 à 68
Si Dieu voulait, Il aurait effacé leurs regards, ils ne peuvent plus voir. Et si Dieu voulait, Il les aurait transformés en singe et en porc ou en pierre dans l'endroit où ils font les péchés. Et ainsi, ils ne pourront ni aller ni venir, ni aller.
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
Soūrat Yāçīn 'āyah 66 à 68
﴿وَلَوْ نَشَآءُ لَطَمَسْنَا عَلَى أَعْيُنِهِمْ فَاسْتَبَقُوا الصّرَاطَ فَأَنَّى يُبْصِرُونَ {66} وَلَوْ نَشَآءُ لَمَسَخْنَاهُمْ عَلَى مَكَانَتِهِمْ فَمَا اسْتَطَاعُوا مُضِيًّا وَلَا يَرْجِعُونَ {67} وَمَن نُّعَمّرْهُ نُنَكّسْهُ فِي الخَلْقِ أفَلَا يَعْقِلُونَ {68} وَمَا عَلَّمْنَاهُ الشّعْرَ وَمَا يَنبَغِي لَهُ﴾
﴿وَلَوْ نَشَآءُ لَطَمَسْنَا عَلَى أَعْيُنِهِمْ فَاسْتَبَقُوا الصّرَاطَ فَأَنَّى يُبْصِرُونَ {66}﴾
c'est-à-dire : « Si Dieu voulait, Il aurait effacé leurs regards, ils ne peuvent plus voir ».
﴿وَلَوْ نَشَآءُ لَمَسَخْنَاهُمْ عَلَى مَكَانَتِهِمْ فَمَا اسْتَطَاعُوا مُضِيًّا وَلَا يَرْجِعُونَ {67}﴾
c'est-à-dire : « Et si Dieu voulait, Il les aurait transformés en singe et en porc ou en pierre dans l'endroit où ils font les péchés ». Et ainsi, ils ne pourront ni aller ni venir, ni aller devant ni derrière.
﴿وَمَن نُّعَمّرْهُ نُنَكّسْهُ فِي الخَلْقِ أفَلَا يَعْقِلُونَ {68}﴾
c'est-à-dire: ici, Allāh dit ce qui signifie : « la description de l'être humain », comment il est, au début il ne connaît rien ensuite, il prend de la force, de la connaissance jusqu'à ce qu'il a sa complète force. Ensuite, il redevient à la faiblesse, comme un enfant. Et Allāh nous dit ce qui signifie :« il arrive à un stade il ne connait pas, il oublie, et cela est cité dans le qour'ān et cela nous montre que la vie est éphémère et à un moment on redevient comme un petit enfant, dans la faiblesse et la perte de connaissance.
﴿أفَلَا يَعْقِلُونَ {68}﴾
c'est-à-dire : « Ne réfléchissent ils pas pour montrer que Dieu peut les faire changer de cet état à un autre, de la faiblesse à la force », cela signifie qu'Il peut les réscuciter, leur montrer que Dieu peut les réscuciter. Il est important que la personne réfléchissent à ces choses là.
﴿وَمَا عَلَّمْنَاهُ الشّعْرَ وَمَا يَنبَغِي لَهُ﴾
c'est-à-dire : Dieu nous montre que « le Prophète n'est pas un poète comme eux le prétendent faussement ». C'est-à-dire, le Prophète, Dieu ne lui a pas donné la connaissance de la poésie ou le qour'ān qu'il dit ce n'est pas de la poésie. Et l'autre explication est que le qour'ān, que Allāh lui a révélé qu'il récite aux gens, ce n'est pas de la poésie. Parce que dans la poésie, il y a des règles précises, donc chez les Arabes, il y a des règles de la poésie, chez les français, ils ont des règles de la poésie (la rimes, etc...) c'est une science. Et le qour'ān ce n'est de la poésie. Le qour'ān est une révélation que Dieu révèle, il est mieux que la poésie.
Le Prophète ne fait pas la poésie, tout comme Dieu a fait qu'il ne lit pas et n'écrit pas pour que ce soit une preuve plus forte contre les mécréants qui ont prétendu qu'il a composé et a recopié des livres précedent, etc... En revanche, il y a deux ḥadīth où le prophète a dit [rapporté par Al-Boukhāriyy et Mouslim]:
"أَنَا النَّبِيُ لَا كَذِب أَنَا ابْنُ عَبْدِ الـمُطْلِب"
"هَل أَنْتِ إِلَّا إِصْبَعٌ دَمِيْتِ وَفِي سَبِيلِ اللهِ مَا لَقِيتِ"
Ils ont dit qu'il faut savoir chez les gens pour qu'ils appellent poésie, c'est que celui a composé, il visait faire de la poésie, faire telle règle, telle rime, etc... Le fait que cela coincide ainsi, le discours des gens, les gens peuvent dirent des choses puis cela coïncide au final elle arrive rimée comme cela, selon des règles de la poésie comme cela sans qu'il ait visé, les savants ne l'appellent pas poésie parce que ces ḥadīths-là qu'ils sont cités, comme celui que nous venons de citer, si on analyse selon les règles de la poésie, il correspond à un type de règle de poésie mais vu que le prophète n'a pas visé faire la poésie, on n'appelle pas qu'il est poète, on ne dit pas que c'est de la poésie parce que pour dire que c'est de la poésie, les savants ont dit que celui qui a composé ait visé faire de la poésie et respectait certaines règles de la poésie. Alors, le fait que quelqu'un dise une parole et que cela coïncide avec des rimes de poésie, cela ne s'appelle pas de la poésie, on ne dit pas qu'il est poète. Quelqu'un qui fait un discours et puis il dit une phrase et cela correspond à une règle de poésie, on ne dit pas qu'il est poète, on ne dit pas qu'il a fait de la poésie. Il y a ce ḥadīth :
« أَنَا النَّبِيُ لَا كَذِب أَنَا ابْنُ عَبْدِ الـمُطْلِب»
c'est-à-dire: « Je suis le Prophète, il n'y a pas de mensonge en cela, je suis le fils de `Abdou l-Mouṭṭalib ». [rapporté par Al-Boukhāriyy et Mouslim].
Il y a un autre ḥadīth aussi, le prophète l'a dit comme cela, spontanément, il ne visait pas faire la poésie. Le Prophète l'a dit lorsque son doigt s'est blessé, il a dit cette phrase-là :
« هَل أَنْتِ إِلَّا إِصْبَعٌ دَمِيْتِ وَفِي سَبِيلِ اللهِ مَا لَقِيتِ»
c'est-à-dire : le sens globale « son doigt s'est blessé et dans la voie que Allāh agrée » [rapporté par Al-Boukhāriyy et Mouslim]. En fait, si nous analysons la phrase, elle correspond à toutes les règles de la poésie mais le Prophète ne l'a pas dit en visant de la poésie, il l'a dit spontanément, comme cela, donc cela ne s'appelle pas de la poésie. Donc, le Prophète n'est pas un poète. Il ne fait pas de la poésie, mais il avait un compagnon Ḥassan Ibnou Thābit qui était fort dans la poésie. Le Prophète incitait ce compagnon d'attaquer les mécréants avec la poésie.
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