Les conditions de validité de la prière selon l’école de jurisprudence Malikite
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l'élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu'il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-'Amîn, l'Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l'Islam la religion de tous les Prophètes du premier 'Adam au dernier Mouḥammad.
Les conditions de la prière
Selon l’école de jurisprudence Malikite, les conditions de la prière sont six.
La première est la purification des deux hadath le grand et le petit.
La deuxième est la purification de l’impureté non tolérable, si on s’en souvient et qu’on en ait la capacité, sur les habits, sur les parties apparentes du corps et sur l’endroit qui est en contact avec les membres de celui qui fait la prière; tels que le front, les deux pieds, les deux genoux, les deux mains, non pas les parties qu’il surplombe sans les toucher, par exemple par le torse et ce qu’il porte sur lui, tel qu’un habit qu’il tient dans sa main et un mouchoir qu’il a dans sa poche ; ceci est l’avis rapporté de Al-Moudawwanah.
Par ailleurs, Il a été rapporté de Ibn Al-Qāsim de Malik, que le fait d’enlever les impuretés des habits et des corps est recommandé et non conditionnel, fin de citation. C'est-à-dire que la prière reste valable malgré la présence de l’impureté.
En revanche pour ce qui est de l’intérieur du corps, comme ce qui est dans l’estomac, il n‘a donc pas de jugement d’impureté si ce n’est après en être séparé et en être sorti. Quant à ce qui est entré dans l’estomac en étant impur alors l’avis qui prévaut est qu’il est un devoir de l’en faire ressortir s’il a la capacité et qu’il s’en est rappelé.
Celui qui a accompli une prière obligatoire en ayant une impureté sur lui, alors qu’il s’en rappelle et il avait la capacité de s’en purifier, il devra la rattraper dans tous les cas selon l’avis qui soutient le caractère obligatoire et conditionnel. Selon l’avis qui soutient le caractère recommandé, la refaire (après avoir enlevé l’impureté) dans le temps préférentiel est recommandé.
La troisième, se diriger vers la direction de la qiblah c’est-à-dire la Ka`bah pour celui qui en est éloigné, par certitude si possible, sinon par un effort de recherche ou encore par imitation le cas échéant et le fait de se diriger vers l’édifice de la Ka`bah pour celui qui est à la Mecque.
La quatrième est la connaissance de l’entrée du temps par certitude ou par forte présomption. Il a été dit que la certitude est indispensable si le ciel est totalement découvert et qu’il suffit d’avoir la présomption par effort de recherche s’il ne peut en avoir la certitude.
La cinquième s’abstenir des annulatifs c’est-à-dire de ce qui annule la prière.
La sixième couvrir la zone de pudeur majeure en s’en rappelant et en ayant la capacité de le faire, cela étant levé en état d’incapacité et lors de l’oubli, s’il effectue donc la prière en l’ayant découvert tout en s’en rappelant et en étant capable de la couvrir, il doit la refaire à nouveau qu’il soit encore temps ou même après que son temps est fini. Cette condition est prise en considération seulement si la personne est consciente que sa zone de pudeur n'est pas couverte et qu'elle est capable de la couvrir.
On distingue deux zones de pudeur :
- Pour ce qui est de la zone de pudeur incluant celle majeure et mineure de l’homme, il s’agit de ce qui est entre le nombril et les genoux de tous les côtés sauf par en dessous. Le nombril et les genoux ne font pas partie de la `awrah. Il a été dit que la `awrah de l’homme est seulement constituée de la zone de pudeur majeure c’est à dire la zone comprenant le sexe et l’anus.
- Pour ce qui est de la zone de pudeur incluant celle majeure et mineure de la femme libre c’est tout son corps sauf le visage et les mains de tous les côtés sauf par en-dessous. Ceci étant ce qui concerne la partie qu’il faut couvrir dans la prière. Quant à ce qu’il est indispensable de couvrir pour la validité de la prière, il y a la `awrah majeure, pour ce qui concerne l’homme c’est le sexe et l’anus. Pour ce qui concerne la femme libre, c’est la partie en dessous de la poitrine jusqu’au deux genoux.
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.
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