Explication des Temps des Prières selon l’école de jurisprudence Malikite
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l'élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu'il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-'Amîn, l'Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l'Islam la religion de tous les Prophètes du premier 'Adam au dernier Mouḥammad.
Les temps des prières
Le début du temps de la prière de adh-dhouhr est lorsque le soleil décline c’est-à-dire qu’il s’écarte du milieu du ciel en direction du couchant ; cela est observé lorsque la longueur de l’ombre augmente après avoir atteint sa taille la plus petite. Il se termine c'est-à-dire le temps préférentiel lorsque l’ombre de toute chose atteint sa taille en ajoutant à cela l’ombre méridienne c’est-à-dire lorsque l’ombre aura atteint la taille de l’objet en y ajoutant la longueur de l’ombre lorsque le soleil était au milieu du ciel.
Le début du temps de la prière de al-`asr est la fin du temps de adh- dhouhr. Il s'agit d’un temps préférentiel commun à ces deux prières. Selon l’avis le plus fort, cela équivaut au temps de faire quatre rak`ah pour celui qui est résident et de deux rak`ah pour le voyageur juste avant que la taille de l’ombre de l’objet atteigne la taille de l’objet lui-même plus la taille de son ombre quand le soleil était au milieu du ciel. La fin du temps du `asr pour ce qui concerne le temps préférentiel, c’est à dire dans le temps de recommandation jusqu’au jaunissement du soleil et leur temps de nécessité s’étend jusqu’à la disparition complète du disque solaire.
Le début du temps du Maghrib est le coucher du soleil selon l’unanimité des savants. Son temps préférentiel s’étend jusqu'à la fin de la durée nécessaire pour faire la prière avec ses conditions, à savoir la purification, et se couvrir la zone de pudeur ; selon Ibnou `Ata’i l-Lāh, on inclut le temps de faire le woudou’, al-'adhan et al-iqāmah.
Le temps du `icha’ commence à la disparition de la lueur rouge, c’est la rougeur qui reste à l’horizon du couchant après la disparition du disque solaire, même s’il reste encore des lueurs jaunes ou blanches. La fin de son temps préférentiel a lieu à la fin du premier tiers de la nuit. Leur temps de nécessité, c’est à dire pour le maghrib et le `icha, s’étend jusqu’à l’apparition de l’aube véridique, qui est une blancheur horizontale qui apparaît au levant, qui est fine au début et qui s'épaissit davantage au fur et à mesure.
Le début du temps du ṣoubh a lieu à l’apparition de l’aube véridique et son temps préférentiel va jusqu’au isfar, c'est-à-dire la clarté qui apparaît avant le lever du soleil ; c’est l’avis qui prévaut selon ce qui est rapporté dans Al-Moudawanah. Son temps de nécessité s’étend jusqu’à l'apparition de la première partie du disque solaire et selon un avis moins soutenu, le temps préférentiel s’étend jusqu’au lever du soleil (il n’y a pas donc pas selon cet avis de temps de nécessité).
Celui qui accomplit la prière dans le temps préférentiel.
Celui qui accomplit la prière dans le temps préférentiel, il sera sauf du péché et du déconseillé et celui qui la retarde délibérément du temps préférentiel jusqu’au temps nécessaire de sorte qu’il ne puisse accomplir une rak^ah dans le temps préférentiel sans excuse telle que les menstrues, les lochies ou la folie, s’il l’accompli donc dans le temps nécessaire il aura commis un péché et elle est considérée comme accomplie dans son temps actuel.
Parmi les excuses qui sont semblables à celles citées précédemment il y a la mécréance qui peut être une cause pour celui qui entre en islam dans le temps de nécessité de faire la prière, sans tomber dans le péché.
Celui qui a dormi jusqu’à manquer une des cinq prières obligatoires ou il l’a oublié, il doit la rattraper obligatoirement et il ne commet pas de péché car il n’est pas tenu compte du sommeil et de l’oubli, la responsabilité en est levée pour la communauté. Celui qui la délaisse en la faisant sortir de son temps délibérément, il commet un grand péché, il doit immédiatement la rattraper ; s’il retarde cela, il commet un péché également ; mais s’il sait, que selon son habitude, il ne pourra se réveiller qu’après la sortie du temps préférentiel, il a l’obligation de faire la prière avant de s’endormir si son temps est commencé sinon il aura commis un péché.
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.
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