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Le jugement de celui qui insulte Allāh c’est qu’il est mécréant.

Le Qāḍī `Iyāḍ a rapporté l’Unanimité que celui qui insulte Allāh est jugé mécréant même s’il était en colère, même s’il plaisantait, même s’il n’acceptait pas la mécréance dans son cœur. Allāh ta`ālā dit qui signifie : « Si tu leur avais posé la question, ils auraient répondu : « Nous ne faisions que discuter et jouer ». Dis : Est-ce de Allāh, de Ses ’âyah, de Son messager que vous vous moquiez ? Ne vous excusez pas, vous êtes devenus mécréants après avoir été croyants » [soūrat At-Tawbah / 65-66].

Le supplice de la tombe.

Il est un devoir de croire au supplice de la tombe qui est confirmé selon l’Unanimité, celui qui le renie devient mécréant. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « Au feu ils sont exposés en début et en fin de journée mais au Jour du Jugement, faites entrer Pharaon et ceux qui l’ont suivi sur la mécréance dans le pire des châtiments » [soūrat Ghāfir / 46].

Les différentes sortes d’innovation et la preuve qu’il y a bien une bonne innovation.

Al-bid`ah "l’innovation" selon la langue c’est tout ce qui a été innové sans avoir été précédé par quelque chose de semblable. Du point de vue de la Loi, al-bid`ah "l’innovation" se classe en innovation de bonne guidée (bid`atou houdâ) et en innovation d’égarement (bid`atou ḍalālah).

La Croyance en l’Enfer, au Pont Ṣirāṭ et au Bassin Al-Ḥawḍ

Parmi les choses qu’il est un devoir de croire, il y a la croyance en l’enfer à savoir la géhenne, c’est-à-dire de croire que l’enfer est déjà créé actuellement et qu’il demeurera sans fin. La croyance au Ṣirāṭ qui est un pont qui surplombe l’enfer et auquel les gens parviendront. L’une de ses deux extrémités est sur la terre changée (sur laquelle il y a le rassemblement), l’autre atteint le voisinage du paradis et par delà l’enfer. Les gens passeront le long du pont. Les croyants seront de deux catégories : certains ne fouleront pas le pont mais passeront par la voie des airs en volant (à savoir les pieux et les vertueux) et d’autres le fouleront. Le bassin est une vérité. C’est un lieu dans lequel Allāh a préparé une boisson pour les gens du paradis. Ils en boiront avant l’entrée au paradis, après la traversée du pont.

Les Piliers de la Prière selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence Malikite, les piliers de la prière sont quatorze. Le premier est l’intention de la prière concernée par le cœur en même temps que la takbīrah d’entrée en rituel en précisant de quelle prière il s’agit c’est-à-dire l’intention de faire la prière du dhouhr par exemple, celle du `Asr, celle du Witr, ou celle du Fajr. Si elle la devance de peu de temps, c’est valable, comme le cas de la personne qui, au moment d’entrer dans la mosquée, formule dans le cœur l’intention de faire une prière spécifique en assemblée et non pas une autre prière, cela constitue une intention suffisante.

Explication du ḥadīth de Al-jāriyah Femme esclave

An-Nawawiyy dans son commentaire du ḥadīth a dit : « La parole (’ayna l-Lāh) est une interrogation au sujet du mérite (al-makānah) et non au sujet de l’endroit (al-makān) ». Elle signifie : Quelle glorification accordes-tu dans ton cœur pour Allāh ? Et lorsqu’elle a répondu : (Fi s-samā’), cela veut dire qu’Il a un très grand mérite, c’est-à-dire que Allāh mérite une très grande vénération. Il n’est pas permis de croire que le Messager a interrogé cette femme esclave au sujet de l’endroit. Il n’est pas permis non plus de croire que cette femme esclave a voulu dire qu’Il habite le ciel.