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Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 9

Dieu existe avant la création. L’existence de Allāh n’a pas de début, Il existe avant les créatures de toute éternité. Et il n’y a que Lui Qui existe de toute éternité, tout comme il est parvenu dans le ḥadīth de `Imrân Ibnou l- Houṣayn ce qui signifie: « Allāh existe de toute éternité et il n’y avait rien de toute éternité hormis Lui.» [Rapporté par Al-Boukhâriyy, Al-Bayhaqiyy et d’autres].

Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 10

Dieu existe sans endroit, sans comment et sans direction. Il n’est pas permis de dire: « Depuis quand Allāh existe-t-Il ? » car il y a en cela l’attribution du début, d’exister après avoir été inexistant à Allāh et de l’écoulement du temps à Son sujet. Il n’est pas permis non plus de dire: « Où est Allāh ? » c’est-à-dire de demander dans quel endroit se trouverait Allāh, ni de dire: « Comment est-Il ? » parce qu’il y a en cela le fait de Lui attribuer les attributs des créatures.

Explication Traité de Croyance Musulmane de l’Imam Ibnou `ASAKIR - Partie 11

L’illusion n’atteint pas Dieu et la raison ne Le cerne pas. Il n’est pas caractérisé par l’intellect et Il n’est pas représenté dans l’esprit. Il n’est pas imaginé dans les illusions et n’a pas de comment dans nos raisons. Les illusions et les idées ne L’atteignent pas. Ceci se résume dans la parole de l’Imam Dhou n-Nôun Al-Miṣriyy, Thawbân Ibnou ‘Ibrâhîm, que Allāh lui fasse miséricorde, puisqu’il a dit ce qui signifie: « Quoi que tu imagines en ton esprit, Allāh en est différent. »

L’avortement en Islam

L’avortement en Islam est strictement interdit après 120 jours de grossesse car l’âme a été insufflée conformément au ḥadīth (ceci est un grand péché car c’est un homicide), mais avant 120 jours de grossesse c’est permis selon certains savants sans dévoiler la zone de pudeur (avec des médicaments par exemple).

La Récompense et le Châtiment dans l’au-delà

La récompense, c’est la rétribution dont le croyant sera récompensé dans l’au-delà parmi les choses qui vont le réjouir, et le châtiment c’est ce qui affligera l’esclave ce jour-là, comme l’entrée en enfer ou ce qui est moindre par rapport à cela. Le châtiment (al-`iqāb), son application aux désobéissants n’est pas non plus un devoir qui incomberait à Allāh. Mais, c’est bien une justice de Sa part. Il s’agit de ce qui affligera l’esclave au Jour du jugement.

Exégèse de soūrat Al-Moulk ’āyah 16 à 20

’a’amintoum m-man fi s-samā’i ’an yakhsifa bikoum l-’arḍa fa’idhā hiya tamoūr c’est-à-dire ne craignez-vous pas que celui qui est au ciel c’est-à-dire l’ange chargé du châtiment, qui est Jibrīl, ne vous enfonce dans la terre, c’est-à-dire qu’elle va vers le bas comme a subit cela qârôun à l’époque du prophète Moūçā Moise, la terre s’est fissurée et l’a englouti, et comme Jibrīl a aussi fait cela avec le peuple de Loūṭ. fa’idhā hiya tamoūr c’est-à-dire qu’elle est en mouvement avec les gens sur elle.

Explication du ḥadīth de Al-jāriyah Femme esclave

An-Nawawiyy dans son commentaire du ḥadīth a dit : « La parole (’ayna l-Lāh) est une interrogation au sujet du mérite (al-makānah) et non au sujet de l’endroit (al-makān) ». Elle signifie : Quelle glorification accordes-tu dans ton cœur pour Allāh ? Et lorsqu’elle a répondu : (Fi s-samā’), cela veut dire qu’Il a un très grand mérite, c’est-à-dire que Allāh mérite une très grande vénération. Il n’est pas permis de croire que le Messager a interrogé cette femme esclave au sujet de l’endroit. Il n’est pas permis non plus de croire que cette femme esclave a voulu dire qu’Il habite le ciel.