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Péchés de la langue: la Médisance et la Calomnie en Islam

La médisance c’est le fait de mentionner le musulman en son absence, vivant ou mort, jeune ou âgé, par quelque chose qui est vrai à son sujet dont il n’aimerait pas qu’on parle, que ce soit quelque chose relatif à son corps, son ascendance, à ses vêtements, son logement ou son comportement. La calomnie, c’est mentionner le musulman par ce qui n’est pas vrai à son sujet. La calomnie est plus grave que la médisance car cela comporte un mensonge.

Les Péchés de la Langue en Islam : la médisance al-ghîbah

Le Prophète Mouḥammad a dit: « أَكْثَرُ خَطَايَا ابْنِ آدَمَ مِنْ لِسَانِهِ » qui signifie: « La plupart des péchés du fils de ’Adam proviennent de sa langue », il a dit aussi: « وهل يكبّ النّاسَ في النَّار على وجوههم إلاّ حَصائِد ألسنتهم » qui signifie: « Beaucoup de gens vont êtres jetés en enfer à cause de ce qu’ils ont dit avec leurs langues ». Allāh ta`âlâ dit: { مَا يَلْفِظُ مِن قَوْلٍ إِلاَّ لَدَيْهِ رَقِيبٌ عَتِيدٌ } qui signifie: « Il n’y a pas une parole qu’il prononce [l’esclave de Allāh] sans qu’il ait auprès de lui les deux Anges Raqîb et `Atîd » [sôurat Qāf / 18]. Ainsi les deux Anges Raqîb et `Atîd écrivent tout ce qu’on dit et tout ce qu’on fait.

Interdiction d’insulter les compagnons du Prophète

Parmi les péchés de la langue, il y a insulter les compagnons du Prophète. Insulter tous les compagnons est de la mécréance ; ainsi celui qui dit qu’ils n’ont pas de mérites par rabaissement envers eux, il devient non-croyant de même celui qui dit qu’ils ne sont pas honnêtes pour transmettre la Loi, il devient non-croyant, car les compagnons sont ceux qui nous ont transmis la religion ; le Qour’ân nous est parvenu par leur voie, ainsi que tous les sujets de la religion car aucun d’entre nous n’a rencontré le Prophète ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam.

Les Discordes de la Fin des Temps annoncées par le Prophète Mouḥammad

Le Messager de Allāh a dit: « بَادِرُوا بالأَعْمَالِ فِتَناً كَقِطَعِ اللَّيْلِ المُظْلِمِ يُصْبِحُ الرَّجُلُ مُؤْمِنًا وَيُمْسِي كَافِراً أَوْ يُمْسِي مُؤْمِنًا وَ يُصْبِحُ كَافِراً يَبِيعُ دِينَهُ بِعَرَضٍ مِنَ الدُّنْيَا » qui signifie: « Empressez-vous d’accomplir les bonnes œuvres avant la survenue des discordes qui sont comme des pans dans une nuit obscure où l’Homme se lève au matin en étant croyant et le soir il devient non-croyant. Ou bien, il est croyant le soir, et il se lève au matin en étant non-croyant. Il vend sa religion en échange d’un bien du bas monde », [rapporté par Mouslim].

Réciter le Coran Qour’ân en Faveur des Morts Musulmans est Permis selon l’Unanimité des Savants Sunnites des Quatre Écoles

Le Messager de Allāh a dit: « إِقْرَءُوا يَس عَلَى مَوْتَاكُم » qui signifie: « Récitez Yâ-sîn pour vos morts ». L’Imam An-Nawawiyy a également dit dans CharHou l-Madh-hab ce qui suit: « Il est recommandé à celui qui rend visite aux tombes de réciter ce qu’il peut du Qour’ân et après quoi de leur faire des invocations. Les gens de ‘Ahlou s-Sounnah sont unanimes à dire que les invocations des musulmans et la demande de pardon sont utiles au mort musulman ».

`Âchôurâ 10 Mouḥarram. Discours du vendredi

l’Imam Aḥmad rapporte dans son Mousnad, avec une chaîne de transmission jusqu’à Abôu Hourayrah, que Allāh l’agrée, que le Prophète est passé auprès de non musulmans qui étaient en train de jeûner le jour de `Âchôurâ’ et il leur a dit: « فَقالَ ما هَذا مِنَ الصَّوْمِ » ce qui signifie: « Qu’est-ce que ce jour représente pour que vous le jeûniez ? » Ils ont répondu: « C’est le jour où Allāh a sauvé de la noyade Môuçâ et les fils de ‘Isrâ’îl, alors que Pharaon est mort noyé ! Et c’est le jour où l’arche de Noūḥ s’est établi sur al-Jôudiyy. Noūḥ et Môuçâ l’ont jeûné pour remercier Allāh ta`âlâ. »

Ceux qui ont Droit à la Zakât Aumône Obligatoire

Allāh ta`âlâ dit dans le Qour’ân: {إنَّما الصَّدَقَاتُ لِلفُقَرَاء و الْمَسَاكِينِ و الْعَامِلِين عَلَيْها و الْمُؤَلَّفَةِ قُلُوبُهُم وَ في الرِّقَابِ وَ الغَارِمِين وَ في سَبِيلِ الله وَاْبنِ السَّبِيلِ } qui signifie: « certes les aumônes [obligatoires] ne sont [destinées] qu’aux miséreux, aux pauvres, à ceux qui travaillent au service de la zakāt, aux nouveaux convertis dont le cœur est à raffermir, aux esclaves [qui en ont besoin pour remplir leur contrat d’affranchissement] aux endettés [qui ne peuvent pas s’acquitter de leurs dettes], aux combattants [bénévoles] et au voyageur [qui n’a pas ce qui lui permet d’atteindre sa destination] ».

L’interrogatoire par les deux anges Mounkar et Nakîr

Mes frères de Foi, réfléchissez au sujet du rassemblement et de la résurrection. Rappelez-vous du Jour du jugement, rappelez-vous lorsque les gens seront ressuscités. Le jour du jugement est un jour de regrets. Il y a dans la résurrection des gémissements. Il y a au pont des trébuchements. Il y a lors de la pesée des actes, des larmes. L’injustice sera ce jour-là une source d’obscurité. Les livres des actes contiendront même les regards. Il y aura chagrin et regrets pour les péchés. Il y aura joie et plaisir pour les bonnes actions. Un groupe sera au paradis. Il sera élevé dans les hauts degrés. Un autre groupe sera en enfer. Il sera rabaissé dans les bas niveaux. Ce qui te sépare de tout cela, c’est qu’on dise: « Untel est mort ». Oui chers bien-aimés, Untel est mort ! Une phrase que répètent de nombreuses personnes et que beaucoup d’autres entendent. Mais la question qui se pose pour celui qui l’entend: A-t-il réfléchi et tiré la moralité pour demander des comptes à son âme ?! Pour combler ses défaillances ? Pour se poser la question sur ce qu’il a préparé si un jour on dit de lui Untel est mort ?!

Abou Bakr As-Siddiq, le premier des califes bien guidés

Abou Bakr As-Siddiq, le premier des califes bien guidés. Lorsque l’Islam est venu, il fut le premier des hommes à entrer en Islam, il avait alors trente-sept ans. Il était lui-même un compagnon du Prophète Mouḥammad.

Explication du ḥadīth au sujet de celui qui soulage un croyant d’un tourment.

Mouslim a rapporté, d’après Abou Hourayrah qu’il a dit: le Messager de Allāh a dit ce qui signifie: "celui qui soulage un croyant d’un des tourments du bas monde, Allāh le soulage d’un des tourments du Jour du Jugement, celui qui facilite pour quelqu’un qui est dans la difficulté, Allāh lui facilite dans le bas monde et dans l’au-delà, celui qui ne dévoile pas un musulman, Allāh ne le dévoile pas dans le bas monde et dans l’au-delà, Allāh aide l’esclave tant que l’esclave aide son frère, et celui qui suit un chemin par lequel il recherche d’acquérir une science, Allāh lui facilite grâce à ce chemin un chemin pour le Paradis, et toutes les fois que des gens se réunissent dans une des mosquées pour réciter le Livre de Allāh et pour l’étudier entre eux, alors la sérénité descend sur eux, la miséricorde les enveloppe, et les anges les entourent et Allāh fait qu’ils soient mentionnés par les anges des plus hauts degrés, et celui qui n’œuvre pas suffisamment, son ascendance ne va pas lui compenser son manquement."

La Patience face aux Épreuves

Dans le livre as-Sounanou l-koubra de an-Naça’iyy, d’après Abou Hourayra, que Allāh l’agrée qu’il a dit: « Le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa s-sallam, a dit ce qui signifie: « Celui pour qui Allāh veut du bien, Il lui fait subir des épreuves ». Ce Hadîth est ṣaḥīḥ. Et la signification de « yousib minhou » dans le Hadîth, c’est que Allāh lui fait subir des épreuves, c’est-à-dire que Allāh éprouve la personne par des difficultés. La signification de ce hadith, c’est que si Allāh ta`âlâ veut du bien pour Son esclave qui est croyant, s’Il veut que son esclave croyant atteigne des hauts degrés, Il le protège des épreuves dans la religion. Et Il lui multiplie les épreuves du bas-monde. Il l’éprouve dans son corps, Il l’éprouve dans ses biens et Il l’éprouve dans les êtres qui lui sont chers.