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Péchés du corps: Tenir compagnie à quelqu'un qui pratique un péché

Parmi les péchés du corps, il y a tenir compagnie à quelqu’un qui pratique une mauvaise innovation ou à un grand pécheur pour le divertir au moment où il commet son péché. Ce qui est visé par le mauvais innovateur, c’est celui qui pratique une mauvaise innovation dans la croyance. Quant au grand pécheur, il s’agit de celui qui pratique un grand péché comme boire de l’alcool.

Interdiction de Porter de l'or, l'argent et la soie pour un homme

Parmi les péchés du corps, il y a porter de l’or dans l’absolu et de l’argent métal autre que la bague en argent et porter de la soie pure ou ce dont plus de la moitié du poids est en soie, pour l’homme pubère. Pour ce qui est de la bague en argent, elle est permise pour l’homme car le Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam, l’a portée. Est exceptée par la mention de l'homme, la femme ; il lui est en effet permis de porter de l’or et de l’argent métal même s’il s’agit d’un habit d’or ou d’argent, du moment que cela n’est pas par vanité et par fierté.

Le Supplice et la Félicité de la Tombe. L’Interrogatoire des deux anges Mounkar et Nakîr.

Parmi les choses qui constituent le supplice de la tombe, il y a l’exposition du feu au non-croyant deux fois par jour, une fois au début du jour et une fois à la fin du jour. Le non-croyant est supplicié, il est châtié lorsqu’il voit la place qu’il y occupera dans l’enfer. Il y a également la tombe qui rétrécie au point que ses côtes se chevauchent. Il y a également le coup porté par Mounkar et Nakīr qui frappent ce non-croyant avec une masse entre ses oreilles. Parmi les choses qui constituent une félicité dans la tombe : il y a l’élargissement de la tombe de soixante-dix coudées sur soixante-dix coudées pour le croyant pieux (celui qui a accompli tous les devoirs et évité tous les interdits) et pour certains martyrs qui ont obtenu le degré de martyr sans avoir été pieux auparavant. Il y a également l’éclairement de cette tombe avec une lumière semblable à la lumière de la lune une nuit de pleine lune et d’autres choses encore comme le fait de sentir l’odeur du paradis.

La Résurrection, le Rassemblement et le Jour Dernier

La résurrection est la sortie des morts de leur tombe après que Allāh leur crée à nouveau le corps qui a été assimilé par la terre dans le cas où il faisait partie des corps qui sont assimilés par la terre. Il s’agit donc des corps autres que ceux des prophètes et des martyrs de combat. Certains saints également, la terre n’assimile pas leur corps, cela ayant été confirmé suite à l’observation de plusieurs personnes rapportées par plusieurs personnes. Les gens seront rassemblés en un lieu qui est la terre changée, elle est plate, ne comportant ni vallée, ni rivière, ni montagne. Le jour dernier débute avec la sortie des gens de leur tombe et dure jusqu’à l’établissement des gens du paradis au paradis et des gens de l’enfer en enfer. Le Jour dernier dure 50 mille ans de ce que l'on compte, mais le musulman pieux ne ressentira pas cela.

L’exposition des actes. Le jugement (Al-Ḥiçāb)

Le jugement est une vérité. Il aura lieu par la parole de Allāh adressée aux esclaves dans leur totalité. Ils comprendront de la parole de Allāh le questionnement au sujet de ce qu'ils ont fait des bienfaits que Allāh leur a accordés. Le croyant pieux se réjouira, tandis que le mécréant ne se réjouira pas car il n'aura aucune récompense au Jour du jugement, il faillira plutôt en mourir. Il a été rapporté dans le ḥadīth ṣaḥīḥ: qui signifie: « Il n'y aura personne d'entre vous sans que son Seigneur ne lui parle au Jour du jugement sans aucun interprète entre Allāh et lui » [rapporté par 'Aḥmad et at-Tirmīdhiyy]

Exégèse de soūrat Al-Moulk 'āyah 16 à 20

'a'amintoum m-man fi s-samā'i 'an yakhsifa bikoum l-'arḍa fa'idhā hiya tamoūr c'est-à-dire ne craignez-vous pas que celui qui est au ciel c'est-à-dire l'ange chargé du châtiment, qui est Jibrīl, ne vous enfonce dans la terre, c'est-à-dire qu'elle va vers le bas comme a subit cela qârôun à l'époque du prophète Moūçā Moise, la terre s'est fissurée et l'a englouti, et comme Jibrīl a aussi fait cela avec le peuple de Loūṭ. fa'idhā hiya tamoūr c'est-à-dire qu'elle est en mouvement avec les gens sur elle.

Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.

Mise en garde contre la secte wahhabite, wahhabisme. Faux Salafites. 3

Les savantes sunnites sont unanimes à confirmer: « Puisque Allāh existe avant l'univers et que Allāh ne change pas, alors après avoir crée l’univers, Allāh existe sans qu’Il soit à l’intérieur ni à l’extérieur de cet univers ». Ceci déplaît aux assimilateurs wahhabites qui attribuent à Dieu l'endroit et la localisation.