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Interdiction d'acheter ce qui n'a pas d'utilité valable selon la Loi de l'Islam

Il n'est pas permis d'acheter ce qui n'a pas d'utilité valable selon la Loi de l'Islam, comme du pain brûlé, qu'on ne recherche pas pour manger. C’est la même condition pour la contre-valeur. Parmi ce qui n'a pas d'utilité selon la Loi : les instruments de musique à vent et à cordes. C’est le cas également des insectes qui sont les petits animaux de la terre, comme les serpents, les scorpions, les souris, ou les scarabées. En revanche, ce n'est pas le cas de ce qui est utile, à l’exemple d’un animal appelé ḍabb [ressemble au caméléon en étant plus grand] qu'on peut manger, et les sangsues qui sucent le sang.

Interdiction de vendre ce qui n'est pas dans la possession de la personne

Il est interdit de vendre ce qui n'est pas dans la possession de la personne comme de vendre un homme libre ou la vente de la terre qui n'a pas de propriétaire (mawât) c'est-à-dire qui n'a pas été urbanisée. En effet, la terre qui n'a pas de propriétaire n'entre dans la propriété de la personne qu'en la mettant en valeur pour l’utiliser c'est-à-dire en y faisant des travaux pour la rendre apte à l'exploitation, que ce soit pour l'agriculture, pour le logement ou ce qui est de cet ordre.

Interdiction de Démotiver l’acheteur ou le vendeur

Il est interdit pour le musulman responsable de démotiver l'acheteur qui veut acheter à quelqu’un d’autre, comme par exemple en lui présentant une marchandise moins chère que celle qu'il voulait acheter ou en vendant en sa présence quelque chose de semblable à la marchandise qu'il voulait à un prix moins élevé ou s'il lui propose de la lui acheter. Tout comme il est interdit de démotiver le vendeur comme en voulant qu'il reprenne sa marchandise pour la lui acheter à un prix plus élevé ou encore s'il va voir celui qui l'a achetée et lui demande de la lui vendre avec un bénéfice en présence du vendeur. Il y a interdiction lorsque cela a lieu après qu'ils se sont mis d'accord sur le prix comme lorsque l'acheteur et le vendeur ont tous deux déclaré leur accord sur le prix même si le prix est de loin inférieur à la valeur courante.

Interdiction de Spéculer sur les nourritures de base

Il est interdit d'acheter les produits alimentaires de base en période de hausses de prix et de pénurie pour les stocker et les revendre à un prix plus élevé lorsque le besoin des gens de sa région ou autres sera devenu encore plus important ; rentre dans cette catégorie les dattes, les raisins secs et toute chose de cet ordre. Cela s'appelle la spéculation. Fait exception à cela la spéculation sur une nourriture autre que les nourritures de base et également les nourritures de base qu'il n'a pas achetées comme par exemple la récolte issue de son propre champ ou s'il s'agissait de quelque chose qu'une personne avait acheté en période normale, ou encore s'il s'agit de quelque chose que quelqu'un a achetée en période de hausse de prix mais pour lui-même ou sa famille, ou pour la revendre mais pas à un prix supérieur. As-Soubkiyy a rapporté du Qâḍî Ḥouçayn qu'il est interdit de spéculer en période de nécessité sur ce dont les gens ont besoin par nécessité alors qu’on n'en a pas besoin soi-même.

Jugement des Assurances en Islam

Parmi l’ensemble des transactions non valables, il y a les différentes sortes d'assurances que les gens ont pratiquées à notre époque, comme l'assurance sur les voitures ou sur les marchandises importées ou ce qu'ils appellent encore « l'assurance vie ». Il est un devoir pour celui qui s'est retrouvé dans un tel contrat d'en sortir avec le repentir. Il est toutefois permis à celui qui ne peut acheter une voiture qu'en prenant une assurance de s’engager dans cette transaction, mais lorsqu'il y aura remboursement pour payer des frais pour un préjudice qu'il aurait subi, il ne récupérera de son assureur que la valeur qu'il lui avait donnée.

La recherche du licite incombe à tout musulman

la recherche du licite est une obligation qui incombe à tout musulman signifie qu'il n'est pas permis d’acquérir une subsistance à partir d'une voie interdite. Celui qui veut obtenir un bien pour lui ou pour les besoins de ceux qui sont à sa charge, doit agir conformément à la voie licite selon la Loi.

Vendre ce que l'on n’a pas la capacité de livrer n'est pas valable

Parmi les ventes interdites, il y a vendre ce que l'on n’a pas la capacité de livrer. Néanmoins, la vente est valable si l'acheteur est dans la capacité de récupérer le bien. Il n'est donc pas valable de vendre ce qui est perdu, ce qui a été pris injustement et ce qui s'est égaré pour celui qui n'est pas capable de le ramener. Contrairement à celui qui en est capable sans trop de charges ou de difficultés. Dans ce cas-là, ceci est permis.

'Ādam le Premier Prophète Messager et le Premier Homme

Adam, premier Prophète et homme, il est musulman comme tous les Prophètes. Il avait un bel aspect. Tous les prophètes ont un beau visage et une belle voix.

Explication détaillée sur la Croyance Musulmane

La signification de Bismi l-Lâh est je commence en citant le nom de Allāh et le terme Allāh est un Nom propre, spécifique à Dieu, qui désigne l'Être glorifié, Qui mérite l'extrême glorification, Qui mérite l'extrême limite de l'humilité et de la soumission, Celui Qui a la Divinité, la puissance pour créer c'est-à-dire faire passer du néant à l'existence.

Les Sortes de Mécréance et les Catégories de Mécréants. Blasphème, Apostasie

Allāh dit dans sourat an-Niçâ' 'âyah 48 ce qui signifie: « Certes Allāh ne pardonne pas qu'on adore autre que Lui et Il pardonne ce qui est en-deçà à qui Il veut ». La mécréance est le plus grand péché que Dieu ne pardonne pas. Elle se divise en trois catégories: l'assimilation, le démenti, et l'athéisme.

Explication sur l'Apostasie : croyances qui annulent l'Islam

Il est du devoir de tout musulman de conserver son Islam et de le garder de tout ce qui le corrompt, l'annule et le rompt, c'est-à-dire de l'apostasie [ar-riddah], comme le fait de douter au sujet de Allāh, de Son Messager, du Qour'ân, du jour dernier, du paradis, de l'enfer, de la récompense, du châtiment ou de toute autre chose du même genre faisant partie de ce qui fait l'objet de l'Unanimité et qui est connu d’évidence dans la religion.