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La Croyance en l’Enfer, au Pont Ṣirāṭ et au Bassin Al-Ḥawḍ

Parmi les choses qu'il est un devoir de croire, il y a la croyance en l’enfer à savoir la géhenne, c’est-à-dire de croire que l’enfer est déjà créé actuellement et qu’il demeurera sans fin. La croyance au Ṣirāṭ qui est un pont qui surplombe l’enfer et auquel les gens parviendront. L’une de ses deux extrémités est sur la terre changée (sur laquelle il y a le rassemblement), l’autre atteint le voisinage du paradis et par delà l'enfer. Les gens passeront le long du pont. Les croyants seront de deux catégories : certains ne fouleront pas le pont mais passeront par la voie des airs en volant (à savoir les pieux et les vertueux) et d’autres le fouleront. Le bassin est une vérité. C'est un lieu dans lequel Allāh a préparé une boisson pour les gens du paradis. Ils en boiront avant l'entrée au paradis, après la traversée du pont.

L'intercession Ach-Chafā`ah

Nous devons croire à l’intercession qui aura lieu en faveur des musulmans grands pécheurs. Les prophètes intercèderont, les savants qui œuvrent pour la religion également ainsi que les martyrs et les anges. De même l'enfant qui meurt avant la puberté intercède en faveur de ses deux parents qui sont morts musulmans. Personne n’intercédera au Jour du Jugement en faveur du non-croyant, aucun prophète, ni aucun ange et ni aucun savant n’intercédera en sa faveur au Jour du Jugement.

La Croyance au Paradis

Nous devons croire au paradis qui est la résidence de la félicité. Il se trouve au-dessus des sept cieux ; c'est la demeure de la paix, de la félicité et de la joie. Allāh l'a préparé pour les croyants. Il contient des fleuves de miel pur, de lait et d'un khamr qui n'est pas comme les boissons alcoolisées de ce bas monde qui font perdre la raison ; et il y a au paradis d'autre sorte de félicités éternelles.

La Croyance en la vision de Allāh

Il y a la croyance que la vision de Allāh ta`ālā avec les yeux dans l’au-delà est une réalité. Ceci est réservé aux croyants. Ils Le verront alors qu’ils seront au paradis, sans comment, sans ressemblance avec Ses créatures et sans direction, c’est-à-dire que Allāh ta`ālā ne sera pas dans une direction ni dans un endroit. Seulement ce sont eux qui seront dans leur endroit au paradis. Les croyants Le verront d’une vision ne comportant aucune confusion. Ils ne douteront pas si celui qu’ils ont vu est Allāh ou autre que Allāh, tout comme celui qui voit la lune une nuit de pleine lune, la lune n’étant pas voilée par des nuages, ne doute pas que c’est bien la lune qu’il voit.

La Croyance en l'Éternité du Paradis et de l'Enfer

Il est un devoir de croire que les gens du paradis demeureront éternellement au paradis et que les gens de l’enfer demeureront éternellement en enfer. Il n’y aura pas de mort après cela. Dans le Qour'ân il est cité que le non-croyant souhaitera être transformé en terre ceci quand il voit les animaux être transformés en terre, ainsi le non-croyant dans l'au-delà souhaitera ne plus exister pour ne pas sentir la douleur insupportable sans fin. Ainsi la mécréance est le plus grand péché et fait tomber dans le pire état.

Exégèse de soūrat Al-Moulk 'āyah 16 à 20

'a'amintoum m-man fi s-samā'i 'an yakhsifa bikoum l-'arḍa fa'idhā hiya tamoūr c'est-à-dire ne craignez-vous pas que celui qui est au ciel c'est-à-dire l'ange chargé du châtiment, qui est Jibrīl, ne vous enfonce dans la terre, c'est-à-dire qu'elle va vers le bas comme a subit cela qârôun à l'époque du prophète Moūçā Moise, la terre s'est fissurée et l'a englouti, et comme Jibrīl a aussi fait cela avec le peuple de Loūṭ. fa'idhā hiya tamoūr c'est-à-dire qu'elle est en mouvement avec les gens sur elle.

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Explication du mot istawā dans la langue arabe

Dans la langue arabe, le terme « istawā » peut admettre quinze sens différents. Le mot istawā peut s’interprèter dans le sens de la domination (al-qahr). Dans la langue arabe, on dit (istawā foulânoun `ala l-mamâlik) ce qui signifie : « Untel a dominé les royaumes » . Le poète a également dit (qadi stawâ bichroun `ala l-`Irâqi ; min ghayri sayfin wa damin mouhrâq) ce qui signifie : « Certes, Bichr a dominé l’Irak sans utiliser d’épée et sans faire couler de sang ».

Exégèse de: اللهُ نُورُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْض Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ

Sa parole ta`ālā : Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ [sôurat n-Nôur, ‘âyah 35] signifie que Allāh ta`ālā est Celui Qui guide les gens des cieux et de la terre vers la lumière de la foi , rapporté par Al-Bayhaqiyy de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs, que Allāh les agrée tous deux. C’est-à-dire que Allāh donne la foi aux habitants du ciel qui sont les anges et à qui Il veut parmi les habitants de la terre qui sont les humains et les jinn. Allāh ta`ālā n’est pas (nôur) dans le sens de « lumière ». En effet, c’est Lui Qui a créé la lumière.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.