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Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Explication du mot istawā dans la langue arabe

Dans la langue arabe, le terme « istawā » peut admettre quinze sens différents. Le mot istawā peut s’interprèter dans le sens de la domination (al-qahr). Dans la langue arabe, on dit (istawā foulânoun `ala l-mamâlik) ce qui signifie : « Untel a dominé les royaumes » . Le poète a également dit (qadi stawâ bichroun `ala l-`Irâqi ; min ghayri sayfin wa damin mouhrâq) ce qui signifie : « Certes, Bichr a dominé l’Irak sans utiliser d’épée et sans faire couler de sang ».

Exégèse de: اللهُ نُورُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْض Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ

Sa parole ta`ālā : Allāhou nôurou s-samâwâti wa l-‘arḍ [sôurat n-Nôur, ‘âyah 35] signifie que Allāh ta`ālā est Celui Qui guide les gens des cieux et de la terre vers la lumière de la foi , rapporté par Al-Bayhaqiyy de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbâs, que Allāh les agrée tous deux. C’est-à-dire que Allāh donne la foi aux habitants du ciel qui sont les anges et à qui Il veut parmi les habitants de la terre qui sont les humains et les jinn. Allāh ta`ālā n’est pas (nôur) dans le sens de « lumière ». En effet, c’est Lui Qui a créé la lumière.

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.

Les signes de la puberté selon l’école de jurisprudence malikite

Selon l’école de jurisprudence malikite, les signes de la puberté sont cinq. Si un seul de ces cinq signes apparaît chez l’individu, ce dernier est alors considéré comme pubère. Ce n’est pas une condition que les autres signes soient réunis. Il y a le fait d’avoir complété dix-huit ans lunaires, selon l’avis le plus réputé dans cette école. Il y a l’éjaculation, à savoir lorsque la personne voit sortir son propre sperme ou son équivalent chez la femme. Il y a l’apparition des poils pubiens qui sont drus Il y a le sang des menstrues et la grossesse.

Récit de ce qui est Arrivé au Prophète Mouḥammad

Lorsque le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam atteignit l'âge de douze ans, Aboū Talib voyagea pour le commerce avec lui en direction de Ach-Chām. Un homme du nom de Baḥīrā Ar-Rāhib le vit alors et alla vers le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam, le prit dans ses bras, l'accueillit et l'invita à manger. Il se mit ensuite à le regarder entre les yeux puis découvrit son dos et vit le sceau de la prophétie entre ses épaules.

Allāh existe sans endroit

Parmi les fondements de la croyance des musulmans, indiqués par les preuves et par les arguments catégoriques tirés à partir du Qour’ân, du Hadîth, de la raison et de l’unanimité -al-‘ijmâ`-, il y a l’exemption de Allāh soubḥânahou wa ta`âlâ de la localisation dans un endroit ou du fait d’être diffus dans tous les endroits. Notre Seigneur soubḥânahou wa ta`âlâ est le Créateur des endroits, Il existe avant l’existence de tous les endroits, sans en avoir besoin. Ensuite, Il a créé les endroits et après les avoir créés, Il est tel qu’Il est de toute éternité, c'est-à-dire sans endroit. En effet, Allāh soubḥânah fait changer les choses alors que Lui-même ne change pas, tout comme cela s’est répandu parmi les musulmans du commun ainsi que parmi leurs savants. En effet, si le changement était possible au sujet de Allāh, Il aurait besoin de qui le ferait changer. Or, celui qui a besoin d’autrui ne peut être un dieu.

Dieu fait grâce à Ses esclaves, rien n’est obligatoire pour Lui. Il fait ce qu'Il veut

Dieu ordonne à Ses créatures ce qu’Il veut et Il leur interdit ce qu’Il veut, Il fait dans ce qui Lui appartient ce qu’Il veut, Il accorde à Qui Il veut, Il prive qui Il veut. L'injustice est impossible au sujet de Dieu.

Ordonner le Bien et Interdire le Mal en Islam

Le Messager de Allāh ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit: ce qui signifie: « Celui d’entre vous qui a su qu'un mal se pratique, qu’il le change par sa main, s'il est incapable, avec sa langue et s'il en est incapable, qu'il déteste cela par son cœur, et ceci étant le minimum que la foi exige » [rapporté par Mouslim]. Il est important en Islam d'ordonner le bien et d'interdire le mal si on en a la capacité et que cela ne va pas engendrer un mal plus grave.