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Péchés du Coeur: Orgueil envers les esclaves de Allāh et le mépris des gens

L’orgueil envers les esclaves de Allāh c’est le fait de refuser la vérité énoncée par autrui tout en sachant qu’il a raison, par exemple en raison de son jeune âge. Le mépris des gens, c’est de les rabaisser, comme par exemple rabaisser le miséreux et le regarder avec mépris, se détourner de lui ou lui parler hautainement.

Péchés du Ventre: Consommer ce qui enivre

Parmi les péchés du ventre, il y a : consommer tout ce qui enivre. Il est à savoir que ce qui enivre, c’est tout ce qui altère la raison en procurant ivresse et un sentiment de légèreté qui mène à l’euphorie ou à la mélancolie. De même ce qui provoque la simple altération de la raison ou l’altération des sens est interdit. Ainsi les drogues, leur interdiction est comprise de la parole de Allāh ce qui signifie « Et ne vous donnez pas la mort »

Péchés du Ventre: Consommer la viande interdite

Parmi les péchés du ventre et qui sont des grands péchés, consommer la viande du cadavre et la viande de porc et de même consommer la viande au sujet de laquelle il y a un doute est ce qu’elle a été égorgée conformément à la Loi de l’islam ou non ; Allāh Ta`ālā dit ce qui signifie : « Il vous a été interdit le cadavre (al-maytah), le sang, la viande du porc, ce qui a été égorgé en citant le nom d’autre que Allāh, ; la bête qui est morte par étranglement (al-mounkhaniqatou), celle qui a été frappé jusqu’à la mort, celle qui est morte en tombant de haut (al-moutraddiyyah), celle qui est morte en recevant un coup de corne (an-naṭīḥah), la bête dont le fauve a mangé une partie et qui est morte par blessure, sauf ce qui a été rattrapé encore en vie et a été égorgé. Et il est interdit ce qui a été égorgé pour une offrande pour autre que Allāh ».

Péchés de la Langue: Rapporter les paroles pour semer la discorde - An-Namīmah -

Parmi les péchés de la langue, il y a rapporter les paroles des uns aux autres pour semer la discorde -An-Namîmah -. An-Namîmah est un grand péché ; elle fait partie des péchés de la langue parce qu’il s’agit de paroles par lesquelles on veut séparer deux personnes, ce qui amène la rupture des liens entre eux, le mal et l’animosité. En d’autres termes, elle consiste à rapporter la parole des gens les uns aux autres, pour semer la discorde et le mal entre ces gens-là.

Interdiction de Tuer l’âme que Dieu a interdit de tuer en Islam

Parmi les péchés des mains il y a tuer volontairement l’âme que Dieu a interdit de tuer délibérément. Le Prophète a dit dans le ḥadīth où il y a la présentation des sept péchés qui mènent à la perte, ce qui signifie: « Et tuer la personne que Allāh a interdit de tuer sauf avec droit ».

Interdiction d’écrire ce qu’il est interdit de dire

Parmi les péchés des mains, il y a écrire ce qu’il est interdit de dire. L’imam Al-Ghazâliyy a dit dans son livre Bidâyatou l-Hidâyah: « Le crayon est l’une des deux origines de la parole », alors préserve ton crayon de ce dont il est un devoir pour toi de préserver ta langue, que ce soit la médisance ou autre en n’écrivant pas avec le stylo ou le crayon ce qu’il est interdit de dire parmi tout ce qui a précédé.

Interdiction de la masturbation en Islam

Parmi les péchés du sexe, il y a aussi le fait de faire sortir le maniyy (sperme) par la main (masturbation) ou ce qui est semblable dont l’interdiction fait l’objet de l’accord selon l’Unanimité. Cette ‘Ayah est suffisante pour l’interdiction de cela. Il est permis de faire sortir le maniyy par la main de son épouse.

Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Explication du mot istawā dans la langue arabe

Dans la langue arabe, le terme « istawā » peut admettre quinze sens différents. Le mot istawā peut s’interprèter dans le sens de la domination (al-qahr). Dans la langue arabe, on dit (istawā foulânoun `ala l-mamâlik) ce qui signifie : « Untel a dominé les royaumes » . Le poète a également dit (qadi stawâ bichroun `ala l-`Irâqi ; min ghayri sayfin wa damin mouhrâq) ce qui signifie : « Certes, Bichr a dominé l’Irak sans utiliser d’épée et sans faire couler de sang ».