la raison en Islam. Apprendre l'Islam pour les convertis et les débutants gratuitement. Informations religion musulmane. Site Musulman Sunnite. Islam.ms

Péchés du Ventre: Consommer la viande interdite

Parmi les péchés du ventre et qui sont des grands péchés, consommer la viande du cadavre et la viande de porc et de même consommer la viande au sujet de laquelle il y a un doute est ce qu’elle a été égorgée conformément à la Loi de l'islam ou non ; Allāh Ta`ālā dit ce qui signifie : « Il vous a été interdit le cadavre (al-maytah), le sang, la viande du porc, ce qui a été égorgé en citant le nom d’autre que Allāh, ; la bête qui est morte par étranglement (al-mounkhaniqatou), celle qui a été frappé jusqu’à la mort, celle qui est morte en tombant de haut (al-moutraddiyyah), celle qui est morte en recevant un coup de corne (an-naṭīḥah), la bête dont le fauve a mangé une partie et qui est morte par blessure, sauf ce qui a été rattrapé encore en vie et a été égorgé. Et il est interdit ce qui a été égorgé pour une offrande pour autre que Allāh ».

Interdiction de voler en Islam

Parmi les péchés des mains, il y a voler. Le vol fait partie des grands péchés. C'est une interdiction selon l’Unanimité et qui est connue d’évidence dans la religion. À l’origine, il s’agit de prendre le bien d’autrui en cachette sans utiliser la force au grand jour ni même en utilisant la fuite au grand jour, ainsi le premier de ces deux péchés est une usurpation et le deuxième est un pillage.

Interdiction de Brûler vif un animal en Islam

Il est interdit de brûler vif un animal que cet animal soit comestible ou pas, qu’il soit de petite taille ou non, conformément à la parole du Messager de Allāh, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam ce qui signifie: « Ne châtie par le feu que son Seigneur » [rapporté par Abôu Dâwôud].

Interdiction de se tatouer en Islam

Parmi les péchés du corps et qui est un grand péché, il y a le tatouage qui consiste à piquer la peau avec une aiguille jusqu’à ce que le sang en sorte et à mettre ensuite un colorant dessus pour qu’elle devienne bleue ou noire. Ceci est interdit en raison du ḥadīth des deux ṣaḥīḥ ce qui signifie: « Le Messager de Allāh a maudit celle qui rallonge les cheveux avec des cheveux humains ou impurs et celle qui se les fait rallonger avec, de même celle qui tatoue les autres et celle qui se fait tatouer » [rapportés par Al-Boukhâriyy et Mouslim], ceci indique que ce sont des grands péchés.

La Croyance au Paradis

Nous devons croire au paradis qui est la résidence de la félicité. Il se trouve au-dessus des sept cieux ; c'est la demeure de la paix, de la félicité et de la joie. Allāh l'a préparé pour les croyants. Il contient des fleuves de miel pur, de lait et d'un khamr qui n'est pas comme les boissons alcoolisées de ce bas monde qui font perdre la raison ; et il y a au paradis d'autre sorte de félicités éternelles.

La Croyance en l'Éternité du Paradis et de l'Enfer

Il est un devoir de croire que les gens du paradis demeureront éternellement au paradis et que les gens de l’enfer demeureront éternellement en enfer. Il n’y aura pas de mort après cela. Dans le Qour'ân il est cité que le non-croyant souhaitera être transformé en terre ceci quand il voit les animaux être transformés en terre, ainsi le non-croyant dans l'au-delà souhaitera ne plus exister pour ne pas sentir la douleur insupportable sans fin. Ainsi la mécréance est le plus grand péché et fait tomber dans le pire état.

Preuves du Qour’ân sur l’existence de versets explicites et de versets non explicites

Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre qui comporte des verset explicites (mouḥkamah) qui sont la base du Livre (qui constituent la majeur partie des versets du Qour’ân) et d’autres [versets qui sont] non explicites (moutachâbihah) » [sourat ‘Ali `Imrân / ‘ayah 7].

Les Versets Explicites

La plupart des textes de la révélation du Qour’ân et du ḥadîth sont des textes explicites. Nous allons citer les principaux versets explicites qui concernent la croyance au sujet de Allāh. Allāh ta`ālā dit ce qui signifie : « N’attribuez pas d’équivalents (ou des semblables) à Allāh » [sôurat An-Naḥl / ‘âyah 74]. Les savants spécialistes des fondements de la croyance ont dit que la plus explicite des ‘âyah du Qour’ân au sujet de la non ressemblance absolue entre Allāh et ses créatures, c’est le verset 11 de sôurat Ach-Chôurâ qui signifie : « Rien (dans l’absolu) n’a de ressemblance avec Lui ».

Les versets non explicites

Dans la langue arabe, il y a de grandes possibilités d’utilisation des sens figurés et beaucoup de richesse dans le langage. De plus, les compagnons du Prophète ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam connaissaient les racines des mots et comprenaient leurs diverses significations. Celui donc qui ne s’autorise jamais à expliquer les textes par un autre sens que le sens apparent, c’est en raison de son peu de compréhension de la langue arabe. Quant à celui qui a de vastes connaissances dans la langue arabe d’origine [la langue dans laquelle a été révélé le Qour’ân], il lui est facile de comprendre les sens réels.

Explication du mot istawā dans la langue arabe

Dans la langue arabe, le terme « istawā » peut admettre quinze sens différents. Le mot istawā peut s’interprèter dans le sens de la domination (al-qahr). Dans la langue arabe, on dit (istawā foulânoun `ala l-mamâlik) ce qui signifie : « Untel a dominé les royaumes » . Le poète a également dit (qadi stawâ bichroun `ala l-`Irâqi ; min ghayri sayfin wa damin mouhrâq) ce qui signifie : « Certes, Bichr a dominé l’Irak sans utiliser d’épée et sans faire couler de sang ».

Les ḥadīth non explicites

Al-Boukhāriyy a rapporté que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a dit: سَبْعَةٌ يُظِلُّهُمُ اللَّهُ فِي ظِلِّهِ يَوْمَ لاَ ظِلَّ إِلاَّ ظِلُّهُ (sab`atoun youḍhil-louhoumou l-Lâhou fī ḍhil-lih yawma lâ ḍhilla ‘il-lâ ḍhillouh) ce qui signifie : « Il y a sept catégories de personnes que Allāh protègera à l’ombre du Trône, le Jour où il n’y aura pas d’autres ombres que l’ombre du Trône ». Dans ce ḥadīth, il s’agit d’une indication que l’ombre en question correspond à l’ombre d’une chose honorée (at-tachrîf) selon le jugement de Allāh, et il s’agit du Trône. Ce ḥadīth ne signifie donc pas comme le prétendent faussement les moujassimah [ceux qui attribuent à Allāh le corps], que ces sept catégories de personnes seront sous l’ombre de Dieu au Jour du Jugement. Ces égarés ont clairement affichés leur croyance anthropomorphiste en donnant à ce ḥadīth une telle signification.