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Interdiction de la magie et de la sorcellerie en Islam

Parmi les péchés du corps, il y a la magie qui est de différentes sortes. Il y a des actes de magie qui nécessitent de faire un acte de mécréance et d’autres de faire une mécréance par la parole. Dans le premier cas, il y a par exemple se prosterner pour le soleil ou se prosterner pour Iblîs. Il y a aussi ce qui nécessite de glorifier le chayṭān d’une autre façon comme égorger pour lui c’est-à-dire pour avoir l’agrément du chayṭān et ceci est de la mécréance. Ce qui nécessite de faire de la mécréance et qui ne se produit qu’avec la mécréance est donc de la mécréance.

Péchés du corps: Abriter un injuste

Parmi les péchés du corps, il y a abriter un injuste pour le défendre et détourner de lui celui qui veut reprendre son droit de lui. Il a été rapporté à ce propos le ḥadīth de `Aliyy du Messager de Allāh, qui signifie: « Allāh maudit celui qui abrite un injuste (mouHdith) » [rapporté par Mouslim] ; c’est-à-dire qui protège l’injuste contre celui qui veut récupérer son droit de lui.

Péchés du corps : Ne pas respecter le vœu (an-Nadhr)

Parmi les péchés du corps, il y a ne pas respecter le vœu (an-Nadhr). La condition pour qu’il soit un devoir de respecter un vœu, c’est que l’objet du vœu soit un acte méritoire qui n’est pas obligatoire à l’origine. Ainsi, faire le vœu d’accomplir un acte méritoire qui est déjà obligatoire comme les cinq prières n’est pas effectif ni même le vœu de délaisser une désobéissance comme de boire de l’alcool.

Péchés du corps : Prendre la place de quelqu’un

Mouslim a rapporté dans le ṣaḥīḥ ce qui signifie : « Celui qui quitte sa place puis y revient, il en est prioritaire ».

Invocation à l’occasion du rapport conjugal

Al-Boukhâriyy et Mouslim ont rapporté de Ibnou `Abbâs, que Allāh les agrée tous deux, que le Prophète a dit ce qui signifie: « Si quelqu’un d’entre vous, lorsqu’il a un rapport avec sa femme, dit: bismi l-Lâh, Allāhoumma jannibna ch-chayṭāna wa jannibi ch-chayṭānâ mâ razaqtanâ – par le nom de Allāh, ô Allāh, éloigne de nous le chayṭān et éloigne le chaytan de ce que Tu nous pourvoies – , alors dans le cas où il leur est donné un enfant, le chayṭān ne lui nuira pas ».

Recommandation lors d’une naissance

Il est recommandé lors d’une naissance de faire l’appel à la prière (adhân) dans l’oreille droite du bébé et l’annonce de la prière (’iqâmah) dans son oreille gauche.

Interdiction de vendre ce qu’on n’a pas encore reçu

Parmi les ventes interdites, il y a vendre ce que l’on n’a pas encore reçu. Ce jugement chez l’imam Ach-Châfi`iyy, que Allāh l’agrée, est général. Il englobe toutes les sortes de ventes, que l’objet vendu soit une denrée alimentaire ou autre. La réception ici est réalisée en libérant l’immobilier c’est-à-dire en donnant à l’acheteur la possibilité de jouir de l’immobilier qu’il a acheté. Ainsi pour une maison, il est une condition qu’elle soit vidée de toutes autres affaires que celles de l’acheteur et de donner les clefs à l’acheteur.

Interdiction de Vendre un bien qui ne lui appartient pas et sans autorisation pour le faire

Celui qui vend un bien qui ne lui appartient pas et pour lequel il n’a pas eu d’autorisation de vendre par une des voies légales, il ne lui est pas permis de pratiquer cette vente-là. En revanche, celui qui a une autorisation ou qui est mandaté sur le bien d’autrui, comme le tuteur d’un orphelin ou quelqu’un qui a été délégué par le propriétaire, la vente effectuée par cette personne est valable dans ce cas-là.

La Formule de Vente

Parmi les conditions de validité de la vente selon ce qui est énoncé par les textes dans l’école de Ach-Châfi`iyy, que Allāh l’agrée, il y a la formule de vente c’est-à-dire la formule de part et d’autre. Certains compagnons de Ach-Châfi`iyy ont toutefois retenu la validité de la transaction lorsqu’il s’agit d’une cession mutuelle sans expression particulière : lorsque l’acheteur donne la contre-valeur et récupère la marchandise sans expression particulière. Il s’agit-là de l’école de Mâlik.

Les catégories d’eau selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence malikite, Il y a cinq catégories d’eau: l’eau pure en elle-même et purificatrice pour autre qu’elle, c’est l’eau dans l’absolu et c’est l’eau qui est restée à son état original, qu’elle soit douce, salée, de mer, du ciel ou de la terre. Il y a aussi une eau pure mais non purificatrice. Il s’agit de l’eau dont le goût, la couleur ou encore l’odeur a été altérée par quelque chose de pure dont on peut habituellement la préserver comme l’eau qui a été altérée par du lait, qui a changé soit sa couleur ou son goût. Et il y a aussi une eau impure. C’est celle qui a été souillée et altérée par uneُ najaçah qu’elle soit en petite quantité ou en grande quantité.

Ce qui devient interdit lorsque le Woudou’ - ablution - est annulé selon l’école de jurisprudence Malikite

Selon l’école de jurisprudence malikite, la prière même s’il s’agit d’une prière funéraire le Tawaf les tours rituels autour de la Ka`bah, de toucher le Mous-haf ou sa couverture par la main, ou encore par l’intermédiaire d’un bâton, ou ce qui est de cet ordre, exception faite pour l’enseignant qui l’enseigne ou pour l’étudiant qui l’apprend ; le jugement est le même pour la partie ou section du qour’ān et l’ardoise contenant le qour’ān.