Transaction: le contrat de mariage en Islam
Parmi les conditions de validité du contrat de mariage: la formule, comme si le tuteur dit ce qui signifie: "je te marie Une telle"(zawwajtouka foulānah) et que l'époux réponde ce qui signifie : "j'accepte son mariage" (qabiltou ziwājahā). Deux témoins musulmans libres, de sexe masculin, pubères, sains d’esprits, juste. Que l'époux soit musulman pour la musulmane.
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l'élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu'il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-'Amîn, l'Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l'Islam la religion de tous les Prophètes du premier 'Adam au dernier Mouḥammad.
Le contrat de mariage
Le contrat de mariage nécessite, encore plus que beaucoup d'autres choses, de connaître les jugements de la Loi. En effet, il se peut que celui qui ignore ces jugements pense que ce qui n'est pas un mariage est un mariage. Il peut donc en résulter beaucoup de mal. Par conséquent, il mérite plus de précaution et de vérification. En effet, préserver la descendance fait partie des cinq règles sur lesquelles se sont accordées les Lois des Prophètes, à savoir : préserver l'âme, préserver le bien, préserver l'honneur, préserver la raison et préserver la descendance.
Parmi les conditions de validité du contrat de mariage:
1 - la formule, comme si le tuteur dit ce qui signifie: « je te marie Une telle » (zawwajtouka foulānah) et que l'époux réponde ce qui signifie : « j'accepte son mariage » (qabiltou ziwājahā).
2 - le terme (zawwajtouka) ou (‘ankaḥtouka) qui a le même sens, ou sa traduction: « je te donne pour épouse » ou « je te marie », selon l'imam Ach-Chāfi`iyy. Dans d'autres écoles, il est valable de dire toute expression qui indique ce qui est visé.
3 - Deux témoins musulmans libres, de sexe masculin, pubères, sains d’esprits, juste (`adl, parmi les conditions du `adl qu'il ne commette pas les grands péchés), connaissant la langue dans laquelle se déroule le contrat et connaissant la femme sujette au contrat soit par son visage soit par son nom et son ascendance.
4 - que l'époux soit musulman pour la musulmane. En effet, il n'est pas permis qu'un non-croyant épouse une musulmane, qu'il fasse partie des gens du Livre ou qu'il n'en fasse pas partie, en raison de la parole de Allāh ta`ālā:
﴿فَإِنْ عَلِمْتُمُوهُنَّ مُؤْمِنَـتٍ فَلاَ تَرْجِعُوهُنَّ إِلَى الكُفَّارِ لاَ هُنَّ حِلٌّ لَهُمْ وَلاَ هُمْ يَحِلُّونَ لَهُنَّ﴾
( fa'in `alimtoumoūhounna mou'minātin falā tarji`oūhounna 'ila l-kouffār lā hounna ḥil-loun lahoum wa lā houm yaḥil-loūna lahounn )
ce qui signifie: « Si vous avez su qu'elles sont croyantes, ne les rendez pas aux non-croyants. Elles ne leur sont pas licites, et eux ne leurs sont pas licites » [soūrat Al-Moumtaḥanah 'āyah 11].
Celui qui contredit cela est un non-croyant. Il n’est donc pas permis de donner en mariage une musulmane à quelqu’un qui a apostasié par l’une des causes d’apostasie comme s’il a insulté Allāh ou le Messager, porté atteinte à la Loi de Allāh ou renié ce qui est connu d’évidence de la religion d’une connaissance apparente et claire pour les savants et les gens du commun, ou par tout ce qui revient à démentir la religion. Voir: Préserver sa Foi: Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème
Il est une condition, pour l'épouse:
1) qu'elle soit libre d'une période d'attente poste maritale avec quelqu’un d’autre que celui qu'elle veut épouser.
2) que cela ne soit pas temporaire. Ainsi, si le tuteur dit par exemple: « je te marie ma fille pour un an », ce n'est pas valable.
En revanche, si quelqu’un a eu l'intention dans son cœur d'épouser une femme et de vivre avec elle un an et après quoi de la divorcer, sans avoir mentionné cela dans le contrat, c’est un mariage valable. L'imam Ach-Chāfi`iyy, que Allāh lui fasse miséricorde, a mentionné le caractère permis de cela dans son livre Al-‘Oumm et cela ne fait pas partie du mariage qui dépend du temps, appelé mout`ah.
Allāh ta`ālā dit dans le Qour'ān honoré:
﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ ءَامَنُوا قُوا أَنْفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَاراً وَقودُها النَّاسُ والحِجَارَة﴾
(yā 'ayyouha l-ladhīna 'āmanoū qoū 'anfousakoum wa 'ahlīkoum nāran waqoūdouhā n-nāsou wa l-ḥijārah)
ce qui signifie: « Ô vous qui avez cru, préservez-vous ainsi que vos familles, d'un feu dont le combustible sera des humains et des pierres » [soūrat At-Taḥrīm 'āyah 7].
`Aṭā', que Allāh l'agrée, a dit pour l'exégèse de cette 'āyah: « C'est en apprenant comment prier, comment jeûner, comment vendre et acheter, comment te marier et comment divorcer ».
Cela signifie que celui qui l’aura négligé ne se sera pas protégé lui-même, ni même sa famille du feu dont Allāh a rendu le jugement éminent. Et `Aṭā' c'est l'Imam moujtahid qui a reçu la science de `Abdou l-Lâh Ibnou `Abbās, Ibnou Mas`oūd et d'autres qu’eux deux parmi les compagnons. Le nom de son père est Aboū Rabāḥ.
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