La Raison Témoigne de la Véracité de l'Islam. Répliques aux athées. 3ème partie
L'existence du prophète Mouḥammad est confirmée par la nouvelle moutawātir (notoire) et sa véracité est confirmé par le miracle. Le miracle est une chose extraordinaire qui ne peut pas être contrecarrée par quelque chose de semblable.
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
Les sens qui sont sains impliquent une connaissance catégorique
Les sens non altérés sont au nombre de cinq: l'ouïe, la vue, le goût, le toucher et l'odorat. Par exemple, si la personne prend du sel et le met dans sa bouche, elle aura une connaissance catégorique qu'il s'agit de sel et non de sucre. Elle ne doute pas. De même, si la personne touche quelque chose de dure, elle saura catégoriquement que ce qu'elle touche est dur et pas mou, sans y réfléchir.
Bien sur c'est Dieu Qui crée les causes et les connaissances acquises par ces causes. Ces sens là sont des causes habituelles que Dieu a créé. Dieu est le Créateur des causes et des conséquences.
La nouvelle véridique implique une connaissance catégorique. Elle est de deux sortes:
1 - La nouvelle moutawâtir (notoire):
c'est la nouvelle confirmée sur les dires de beaucoup de gens de sorte qu'on ne s'imagine pas qu'ils se soient tous accordés sur le mensonge. De plus, il est indispensable que la nouvelle moutawâtir (notoire) se réfère à la perception par la vision ou par l'ouïe.
Elle entraîne une connaissance catégorique comme la connaissance des royaumes anciens et des contrées lointaines. Ainsi, on croit fermement qu'il y a une ville qui s'appelle La Mecque ou Médine ou autre avant même de l'avoir vu. On ne doute pas de cela, car beaucoup de gens l'ont vu et l'ont rapporté à d'autres qui l'ont rapporté à d'autres.
Mais s'il y a un faible nombre de gens qui ont vu ou entendu une chose et l'ont rapporté à d'autre, cela n'entraîne pas une connaissance catégorique. Il faut absolument qu'il y ait dès le début un grand nombre de personnes.
La nouvelle moutawātir implique une connaissance catégorique, telle que la connaissance des souverains du passé, dans les époques passées, et la connaissance des pays éloignés. Si quelqu’un nie une nouvelle moutawâtir (notoire), ce serait comme s’il niait que sa mère l’a enfanté. En effet, il n’a pas assisté à son accouchement.
2 - la nouvelle rapportée du Messager et qui est confirmée par le miracle.
Ainsi, le Prophète ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam informe qu'il est prophète envoyé de Dieu et fait un miracle par la volonté de Dieu, ce qui indique qu'il est véridique. Le miracle est une chose extraordinaire qui ne peut pas être contrecarrée par quelque chose de semblable. En effet, s'il n'avait pas été véridique, Dieu ne lui aurait pas accordé cette chose extraordinaire qu'on ne peut pas contrecarrer par la magie. Ceux qui ont vu ce miracle ont une connaissance catégorique ainsi que ceux qui ne l'ont pas vu, si cela leur parvient par voie de la nouvelle moutawâtir (notoire). Par exemple ceux qui ont vu l'eau sortir d'entre les doigts du Prophète ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam et qui en ont bu et qui étaient mille cinq cents ont une connaissance catégorique de cela de même que ceux à qui ceci est parvenue par voie de la nouvelle moutawâtir (notoire).
Confirmation de l’existence du prophète Mouḥammad( ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam).
Ceci vient par le biais de la nouvelle moutawâtir (notoire) qui fait partie des voies par lesquelles on obtient la connaissance catégorique irréfutable.
Confirmation que notre maître Mouḥammad (ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam) est un prophète envoyé de Dieu
Allāh envoie les prophètes en tant que miséricorde pour les esclaves car la raison ne permet pas de se dispenser d’eux. En effet, la raison n’apporte pas la connaissance des choses qui permettent d’être sauvé dans l’au-delà, par conséquent il y a dans l’envoi des prophètes un bénéfice évident pour les esclaves et Allāh accorde cela par Sa grâce.
D’autre part la voie pour avoir connaissance d’un prophète c’est le miracle c’est une chose extraordinaire conforme à la prétention de la prophétie et ce à quoi on ne peut pas opposer quelque chose de semblable qui apparaît sur les mains de qui prétend la prophétie. Par conséquent, ce qui n’est pas extraordinaire et qui est habituel cela ne s’appelle pas miracle.
Le miracle confirme le statut de prophète à celui qui prétend la prophétie par l’observation pour ses contemporains et pour les autres par la nouvelle moutawâtir (notoire) dont nous sont parvenus les termes et la signification. D’autre part les miracles sont de deux sortes :
Un miracle permanent et ininterrompu que peuvent observer ceux qui ont vécu à l’époque du Messager ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam et ceux qui sont venus après lui, il s’agit du Qour’ân éminent qui est le plus grand miracle.
Parmi les signes du Messager de Allāh, notre maître Mouḥammad ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam par lesquels il a défié l’ensemble des Arabes, il y a le Qour’ân. Ainsi les arabes avec une connaissance approfondie de l’éloquence et de la rhétorique arabe n’ont pas pu lui apporter quoi que ce soit de semblable qu’ils puissent lui opposer.
Et leur incapacité à le faire est rapportée par la nouvelle moutawâtir (notoire): ils ont abandonné l’opposition des arguments pour l’adversité des armes.
Avec ce que le Qour'ân comporte comme nouvelles des prédécesseurs , sa véracité s’est avérée dans de très nombreux sujets dans l’avenir, alors que le prophète Mouḥammad ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam ne lisait aucun livre.
Des miracles qui n’ont pas duré: il s’agit des actes extraordinaires qui sont arrivés aux mains du prophète Mouḥammad ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam.
Ces nouvelles sont de l’ordre du moutawâtir (notoire) qui implique la connaissance catégorique (ce ne sont pas des nouvelles qui admettent la confirmation ou l’infirmation) comme ce qui est rapporté des pays et des lieux éloignés ou des souverains du passé qui ont été transmises à partir d’un grand nombre tout comme les gens sont catégoriques à croire certaines nouvelles concernant Lénine et Marx ou comme certains événements qui les ont précédés comme Napoléon alors qu’ils ne les ont pas vus ni observés ces événements de la même façon nous sommes catégoriques à croire en la véracité des événements accordés aux prophète Mouḥammad qui ont été rapportés d’un grand nombre à partir d’un grand nombre.
Confirmation que le prophète Mouḥammad a été véridique en tout ce qu’il a rapporté et transmis de la part de Allāh
La signification des miracles telle que nous l’avons expliqué étant bien connue, la raison implique que celui qui vient en prétendant la prophétie, il est un devoir de croire en sa véracité concernant ce à quoi il appelle au sujet de l’existence du Créateur de l’univers qui est Allāh et qu'il est obligatoire de L'adorer et de croire que ce Prophète est envoyé de Sa part. Et ceci serait équivalent à la descente de la Parole parfaite de Allāh qui signifierait: Mon esclave que voici est véridique en tout ce qu’il rapporte de Ma part c’est-à-dire que s’il n’était pas véridique dans son appel, Allāh n’aurait pas fait apparaître des miracles de sa part sur les mains de cet homme.
Preuves de la véracité du noble Qour’ân (coran)
Ce qui est bien connu et confirmé et ce à quoi se soumet toute personne équitable et ce à quoi croit toute personne raisonnable c’est que le noble Qour'ân n’a cessé de manifester des miracles éminents dans divers domaines de la connaissance, en dépit de la succession des siècles et de l’écoulement des années comment en serait-il autrement alors qu’il est le Livre dans lequel Allāh dit :
﴿ قُل لَّئِنِ اجْتَمَعَتِ الْإِنسُ وَالْجِنُّ عَلَىٰ أَن يَأْتُوا بِمِثْلِ هَـٰذَا الْقُرْآنِ لَا يَأْتُونَ بِمِثْلِهِ وَلَوْ كَانَ بَعْضُهُمْ لِبَعْضٍ ظَهِيرًا ﴾
ce qui signifie: « Dis : Si les humains et les jinns se joignaient pour apporter l’équivalent de ce Qour’ân ils ne pourraient en aucun cas le faire même s’ils s’entraidaient les uns les autres » [sôurat Al-‘Isrâ' 'âyah 88].
Les miracles dans le noble Qour’ân:
Le premier aspect, c’est l’énoncé de connaissances cachées ; il s’agit de ce que les humains ne peuvent connaître ni trouver de voies pour accéder à ces connaissances. Parmi ces choses il y a Sa parole ta`ālā:
﴿ غُلِبَتِ الرُّومُ (2) فِي أَدْنَى الْأَرْضِ وَهُم مِّن بَعْدِ غَلَبِهِمْ سَيَغْلِبُونَ (3) فِي بِضْعِ سِنِينَ لِلَّـهِ الْأَمْرُ مِن قَبْلُ وَمِن بَعْدُ وَيَوْمَئِذٍ يَفْرَحُ الْمُؤْمِنُونَ ﴾
qui signifie: « Les romains seront vaincus à l’endroit le plus bas de la terre et ils vaincront après leur défaite de quelques années » [sôurat ar-Rôum]. Les romains eurent effectivement le dessus sur les Perses après avoir été défaits avant cela de quelques années.
Le second aspect, c’est le miracle linguistique car le Qour’ân relève du plus haut degré d’éloquence et de rhétorique qu’aucun humain ne peut égaler ; et il y a en cela un défi à l’encontre des non-croyants de Qouraych.
Parmi les exemples illustrant ce que nous disons, il y a ce qu’a cité al-'Aṣma`iyy qu’il a entendu dans la plaine une jeune femme qui composait de la poésie et lui a dit: " ô femme, comme tu es éloquente ", elle a dit: Malheureux, est-ce que l’on peut appeler cela de l’éloquence comparativement à Sa parole `azza wa jall :
﴿ وَأَوْحَيْنَا إِلَىٰ أُمِّ مُوسَىٰ أَنْ أَرْضِعِيهِ فَإِذَا خِفْتِ عَلَيْهِ فَأَلْقِيهِ فِي الْيَمِّ وَلَا تَخَافِي وَلَا تَحْزَنِي إِنَّا رَادُّوهُ إِلَيْكِ وَجَاعِلُوهُ مِنَ الْمُرْسَلِينَ ﴾
ce qui signifie: « Nous avons fait savoir à la mère de Môuça : allaite-le et si tu crains pour lui mets-le dans le couffin et ne sois pas chagrinée, certes, Nous te le rendrons et Nous ferons de lui un messager » [sôurat l-Qaṣaṣ] Il a joint dans cette ‘âyah deux ordres Sa parole : allaite-le et Sa parole Dépose-le dans le couffin et deux interdictions Sa parole ne crains pas et ne sois pas chagrinée et deux annonces de bonnes nouvelles Sa parole certes, Nous te le rendrons et Nous ferons de lui un messager et tout ceci dans une seule ‘âyah.
Au point que lorsque certains non-croyants de Qouraych ont entendu le Qour’ân, ils ont fait son éloge et l’ont magnifié. Parmi eux il y avait al-Walîd Ibnou l-Moughîrah. Lorsqu’il a entendu la ‘âyah:
﴿ إِنَّ اللَّـهَ يَأْمُرُ بِالْعَدْلِ وَالْإِحْسَانِ وَإِيتَاءِ ذِي الْقُرْبَىٰ وَيَنْهَىٰ عَنِ الْفَحْشَاءِ وَالْمُنكَرِ وَالْبَغْيِ يَعِظُكُمْ لَعَلَّكُمْ تَذَكَّرُونَ (90)﴾
qui signifie: « Certes, Allāh ordonne la justice, la bienfaisance et la bienveillance envers les proches et Il interdit la turpitude, les choses répréhensibles et l'injustice, Il vous exhorte, puissiez-vous vous rappelez », il a dit : « il y a certes en cela de la douceur et de la beauté, le début en est prometteur et la fin splendide et ceci n’est pas la parole d’un être humain.»
Le troisième aspect, c’est le miracle scientifique. Il y a effectivement eu de très nombreuses recherches et expériences qui se sont avérées conformes à ce qui est textuellement confirmé dans le Qour’ân parmi lesquelles, il y a les "découvertes" suivantes:
Les spécialistes de la médecine ont confirmé que la sensation de la douleur de la brûlure est restreinte à la peau car les terminaisons nerveuses qui sont spécialisées dans la sensation de la chaleur et du froid sont situées dans la peau et que si la peau disparaissait la personne ne ressentirait plus dans le bas-monde la douleur de la brûlure. Or Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân:
﴿ كُلَّمَا نَضِجَتْ جُلُودُهُم بَدَّلْنَاهُمْ جُلُودًا غَيْرَهَا لِيَذُوقُوا الْعَذَابَ ﴾
ce qui signifie: « Chaque fois que leur peau sera consumée, Nous leur changerons une nouvelle peau afin qu’ils ressentent le châtiment » [sôurat An-Niçā'].
- Les spécialistes de l’embryologie ont confirmé que l’embryon est préservé dans le ventre de sa mère de l’arrivée de la lumière par trois voiles et que ces trois voiles prennent forme. Trois niveaux d’obscurité empêchent l’arrivée de la lumière jusqu’à l’embryon ces membranes ont été connues au moyen d’appareils radiologiques et ces appareils n’existaient pas au temps du prophète Mouḥammad et jusqu’à encore soixante-dix ans ces choses-là n’étaient pas connues. Or Allāh ta`ālā dit dans le Qour’ân:
﴿يَخْلُقُكُمْ فِي بُطُونِ أُمَّهَاتِكُمْ خَلْقًا مِّن بَعْدِ خَلْقٍ فِي ظُلُمَاتٍ ثَلَاثٍ ذَٰلِكُمُ اللَّـهُ رَبُّكُمْ لَهُ الْمُلْكُ لَا إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ فَأَنَّىٰ تُصْرَفُونَ (6)﴾
ce qui signifie : « Il vous crée dans le ventre de vos mères création après création dans trois obscurités... » [sôurat z-Zoumar].
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.
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