Invocation lorsqu'on souhaite entreprendre une chose (istikhārah prière de consultation)
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps ; rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître Mouḥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier 'Adam `alayhi s-salām au dernier Mouḥammad ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam.
Invocation lorsqu'on souhaite entreprendre une chose (istikhārah prière de consultation)
Al-Boukhāriyy a rapporté, d'après le compagnon Jabir Ibni `Abdi l-Lāh, que Allāh l'agrée, que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam leur a enseigné une invocation à réciter lorsqu'ils souhaitaient entreprendre une chose, cette invocation est appelée: dou`ā' al-'istikhārah.
C'est une invocation que l'on récite après avoir accompli deux rak`ah (cycles de prière) d'une prière surérogatoire ( en ayant l'intention d'accomplir la sounnah de al-'istikhārah ). On dit alors après avoir accompli ces deux rak`ah (c'est-à-dire après avoir passé le salam), l'invocation suivante, que le Messager de Allāh ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam a enseigné à ses compagnons:
اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْتَخِيرُكَ بِعِلْمِكَ وَأَسْتَقْدِرُكَ بِقُدْرَتِكَ وَأَسْأَلُكَ مِنْ فَضْلِكَ فَإِنَّكَ تَعْلَمُ وَلَا أَعْلَمُ وَتَقْدِرُ وَلَا أَقْدِرُ وَأَنْتَ عَلَّامُ الغُيُوب اللَّهُمَّ إِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ أَنَّ هَذَا الأَمْرَ خَيْرٌ لِي فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي أَوْ فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَءَاجِلِه فَاقْدِرْهُ لِي وَيَسِّرْهُ لِي وَإِنْ كُنْتَ تَعْلَمُ أَنَّ هَذَا الأَمْرَ شَرٌّ لِي فِي دِينِي وَمَعَاشِي وَعَاقِبَةِ أَمْرِي أَوْ فِي عَاجِلِ أَمْرِي وَءَاجِلِه فَاصْرِفْهُ عَنِّي وَاصْرِفْنِي عَنْهُ وَاقْدِرْ لِي الخَيْرَ حَيْثُ كَانَ وَرَضِّنِي بِهِ
Allāhoumma innî ‘astakhîrouka bi`ilmika wa ‘astaqdirouka bi qoudratika, wa ‘as’alouka min faḍlika, fa 'innaka ta`lamou wa lâ ‘a`lamou, wa taqdirou wa lâ ‘aqdirou wa ‘anta `allâmou l-ghouyôub, Allāhoumma ‘in kounta ta`lamou anna hâdha l-‘amra (on cite la chose) khayroun lî fî dînî wa ma`âchî wa `âqibati ‘amrî ‘aw fî `âjili ‘amrî wa ‘âjilih faqdirhou lî wa yassirhou lî, wa ‘in kounta ta`lamou anna hâdha l- ‘amra (on cite la chose) charroun lî fî dînî wa ma`âchî wa `âqibati ‘amrî ‘aw fî `âjili ‘amrî wa ‘âjilih faṣrifhou `annî wa ṣrifnî `anhou wa qdir liya l-khayra ḥaythou kâna wa raḍḍinî bih.
ce qui signifie: « Ô Allāh, je Te demande l'aide pour m'accorder ce qui est le mieux, Toi Qui a la science de toute chose, je te demande de m'accorder la force de réaliser le bien, je Te fais cette demande, Toi Qui est éminent par le mérite et Qui accorde à Tes esclaves des bienfaits par Ta grâce, Tu es certes Tout-Puissant sur toute chose, et je n'ai de capacité à faire le bien que par Ton aide, et Tu es Celui Qui a la science de toute chose, alors que je ne sais que ce que Tu m'as accordé de savoir, et Tu es Celui Qui a la science des choses cachées et des choses à venir. Ô Allāh, Toi Qui sait toute chose, si cette chose que je souhaite entreprendre (et on cite à ce moment la chose qu'on souhaite entreprendre) serait pour moi une source de bien pour ma religion, pour ma vie d'ici-bas, et pour mon au-delà, fais qu'elle me soit accordée, qu'elle me soit facilitée et qu'il y ait en elle une bénédiction pour moi ; et si cette chose que je souhaite entreprendre ( et on cite à ce moment la chose qu'on souhaite entreprendre) serait pour moi une chose qui ne soit pas bénéfique pour ma religion, pour ma vie d'ici-bas, et pour mon au-delà, fais qu'elle soit éloignée de moi et que je m'éloigne d'elle, accordes-moi ce qui est un bien où qu'il se trouve et fais que j'en sois satisfait. »
Information importante: Cette invocation est réalisée pour une chose licite (ḥalal) que l'on souhaite entreprendre, qui ne comporte donc pas de péché, ni de caractère déconseillé (makroūh). En effet, par définition, le péché (al-ḥarām) est une chose interdite que la personne doit éviter, et la chose déconseillée est une chose à éviter, celui qui l’évite par recherche de l'agrément de Dieu a des recompenses.
Information complémentaire: Une fois que le croyant a réalisé cette invocation de al-'istikhārah, il s'engage alors dans le choix pour lequel son coeur est apaisé, il n'est pas une condition qu'il voit quelque chose de particulier dans son rêve suite à cette invocation.
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