Invocation pour la guérison
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu, le Créateur du monde. Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps ; rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent. Et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre Maître Mouḥammad Al-’Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier 'Adam `alayhi s-salām au dernier Mouḥammad ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam.
Invocation pour la guérison (lorsque la personne est malade)
Quand notre Prophète Mouḥammad ṣalla l-Lāhou `alayhi wa sallam était touché par une maladie, il disait:
« اللَّهُمَّ رَبَّ النَّاسِ، أَذْهِبِ البَأْسَ، اِشْفِ أَنْتَ الشَّافِـي، لاَ شِفَاءَ إِلاَّ شِفَاءُكَ »
(Allāhoumma Rabba n-nās ; 'adh-hibi l-ba's ; 'ichfi 'anta ch-chāfī ; lā chifā'a 'il-lā chifā'ouk)
ce qui signifie: « Ô Allāh, Seigneur des gens, fais partir le mal ; accorde la guérison, c’est Toi Celui Qui guérit ; il n’y a pas de guérison si ce n’est la guérison que Tu accordes ».
Lorsqu’on ressent de la douleur, on pose sa main sur l’endroit douloureux de son corps et on dit:
باِسْمِ اللهِ، بِاسْمِ اللهِ، بِاسْمِ اللهِ
(bismi l-Lāh, bismi l-Lāh, bismi l-Lāh)
ce qui signifie: « Je cite le nom de Allāh, je cite le nom de Allāh, je cite le nom de Allāh » par recherche de Ses bénédictions et en demandant Son aide.
Puis on dit:
أعُوذُ بِعِزَّةِ اللهِ وَقُدْرَتِهِ مِنْ شَرِّ ما أجِدُ وأُحاذِرُ (للشّفاء، 7 مرّات)
('a`oūdhou bi`izzati l-Lāhi wa qoudratihi min charri mā 'ajidou wa 'ouḥādhir) {7 fois}
('ou`īdhouka[i] bi`izzati l-Lāhi wa qoudratihi min charri mā tajidou[īna] wa touḥādhir[īn]) (quand on fait cela à une autre personne)
ce qui signifie: « Je recherche la préservation par la gloire de Allāh et Sa toute-puissance, contre le mal de ce que je ressens et de ce que j’appréhende ».
[Invocation rapportée par l'ange Jibrîl `alayhi s-salâm] On peut réciter pour quelqu'un qui est malade :
بِسْمِ اللهِ أَرْقِيكَ مِنْ كُلِّ شَىءٍ يُؤذِيكَ مِنْ شَرِّ كُلِّ نَفْسٍ أَو عَيْنِ حَاسِدٍ
اللهُ يَشْفِيكَ بِسْمِ اللهِ أَرْقِيك
(bismi l-Lâhi 'arqîka, min koulli chay'in you'dhîka min charri koulli nafsin 'aw `ayni ḥâçidin, Allāhou yachfîka, bismi l-Lâhi 'arqîk)
Pour une femme on dit: « 'arqîki », « you’dhîki », « yachfîki ».
C’est une rouqyah qui est utile pour celui qui est malade et pour celui qui a été ensorcelé également.
La récitation des deux mou`awwidhât après chaque prière est une forte protection [et également une cause pour ne pas tomber dans la paresse et c'est une cause pour repousser le mal des ennemis]. Les deux mou`awwidhât sont les deux dernières sôurat du Qour'ân, c'est à dire sôurat Al-Falaq, et sôurat An-Nās. Ce sont là des invocations de protection pour la personne et pour autre qu’elle. C’est une rouqyah pour elle et pour autre qu’elle. Si on la récite sur quelqu’un qui est malade, c’est une éminente rouqyah.
Et quand on ne sait pas quelle est la maladie, on récite les deux mou`awwidhāt, soit une fois, soit trois fois, durant trois jours successifs, avant le dhouhr et après le dhouhr.
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