Les Choses qui Annulent le Wouḍôu’ petite ablution (plus d'explication)
La louange est à Dieu le Seigneur des mondes Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l'élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu'il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-'Amîn, l'Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l'Islam la religion de tous les Prophètes du premier 'Adam au dernier Mouḥammad.
1- Tout ce qui sort des orifices inférieurs: c'est-à-dire par devant ou par derrière, que cela soit une chose habituelle comme l'urine, les selles ou les gaz, ou occasionnelle comme les calculs, les vers, le madhiyy [liquide blanc fin qui sort lors d'une poussée de désir] ou le wadiyy [liquide blanc épais qui sort lors d'un grand effort], sauf le maniyy dont la sortie sans contact direct avec une femme ne rompt pas le wouḍoū' mais rend obligatoire le ghousl.
2- Qu'un homme touche peau contre peau une personne de sexe féminin 'ajnabiyyah et qui a atteint l'âge auquel elle peut être désirée par quelqu'un de normal: ainsi, si un homme touche une personne de sexe féminin 'ajnabiyyah que les gens équilibrés peuvent désirer, alors son wouḍoū' est annulé. Al-'ajnabiyyah c'est celle qui n'est pas maḥram. Al-maḥram, c'est celle qu'il est interdit d'épouser à jamais, soit par proche parenté comme la mère ou la sœur, soit par alliance comme la mère de l'épouse, soit par allaitement comme la sœur de lait. Toucher une 'ajnabiyyah autre que son épouse est interdit. Il n'y a pas de différence entre la femme qui est jeune ou vieille et non désirable. Quant à la petite fille qui n'est pas désirée par les gens équilibrés, la toucher n'annule pas le wouḍoū'. Ce qui annule le wouḍoū', c'est de toucher la peau de la 'ajnabiyyah, c'est-à-dire que le contact avec sa dent, son ongle ou ses cheveux n'annule pas le wouḍoū', bien que cela soit illicite. De même, le contact à travers quelque chose qui empêche le contact direct n'annule pas le wouḍoū'.
3- La perte de conscience, sauf quand on s'endort assis bien calé sur son postérieur: celui qui a perdu conscience par la folie, la crise d'épilepsie, l'ivresse ou le sommeil, son wouḍoū' est annulé sauf celui qui s'est endormi bien calé sur son postérieur, c'est-à-dire en collant son postérieur au sol, de manière à ce qu'il n'y ait pas d'espace libre entre lui et le sol. Quant à la somnolence, elle n'annule pas le wouḍoū' : c'est l'état dans lequel on entend la parole de ceux qui sont autour de soi mais on ne la comprend pas.
4- Le toucher par contact direct du sexe d'un humain ou de son anus avec l'intérieur des mains par contact direct: que ce soit celui d'une personne âgée ou non, de sexe masculin ou non, de soi-même ou non. Le Prophète, ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam , a dit:
ce qui signifie: « Celui qui touche son sexe, qu'il fasse le wouḍoū' », [rapporté par At-Tirmidhiyy et Al-Bayhaqiyy]
Toucher les fesses, ou toucher le sexe d'autre que l'être humain n'annule pas le wouḍoū'.
Ce qui annule, c'est le contact avec l'intérieur des mains, par contact direct. Ainsi, le contact avec le dos de la main ou à travers une chose qui empêche le contact direct n'annule pas le wouḍoū'. L'intérieur des mains, c'est la partie en contact des deux mains lorsqu'on pose le plat de la main sur l'autre, en appuyant légèrement et en écartant les doigts.
Information utile: les gaz qui sortent par devant n'annulent pas le wouḍoū'.
Selon l'Imam ach-châfi`iyy il faut se nettoyer les parties intimes suite aux pertes blanches et refaire l'ablution.
Ce qui est interdit à celui qui a annulé la petite ablution
Il est interdit à celui dont le wouḍoū' a été rompu d'accomplir la prière -la prière obligatoire et la prière surérogatoire- ainsi que les tours rituels autour de la Ka`bah, qu'ils soient obligatoires ou surérogatoires, car les tours rituels sont comme la prière sauf qu'il y est permis de parler.
Il lui est aussi interdit de porter le livre du Qour'ân (Al-Mouṣ-ḥaf) ou de le toucher c'est-à-dire d'en toucher les pages ou la reluire qui est reliée au Mouṣ-ḥaf, à moins qu'il y ait nécessité.
Il est cependant permis à celui dont le wouḍoū' est rompu de réciter le Qour'ân, d'entrer dans une mosquée et d'y rester.
La louange est à Allāh, le Créateur du monde.
https://www.islam.ms/?p=145