Les Ventes Interdites en Islam : vendre ce qui est interdit à la consommation

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم

La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, absolument rien ne ressemble à Allāh et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l'élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu'il craint pour elle soient accordées à notre maître Mouḥammad Al-'Amîn, l'Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l'Islam la religion de tous les Prophètes du premier 'Adam au dernier Mouḥammad.

Il est interdit de vendre ce qui est interdit à la consommation

Le Messager de Allāh صلى الله عليه وسلم a dit:

« إنّ الله إذا حرم على قوم أكل شيء حرم عليهم ثمنه »

( ‘inna l-Lâha idhâ ḥarram `alâ qawmin 'akla chay'in ḥarrama `alayhim thamanahou )

ce qui signifie: « Si Allāh a interdit à un peuple de consommer une chose, Il a interdit de consommer sa contre partie (son prix) », rapporté par Abôu Dâwôud. Ainsi il est interdit de vendre ce qui est interdit à la consommation.

Il est interdit de vendre toute substance impure selon la Loi de l'Islam (najâçah), comme le sang qui, selon l'accord des savants est considéré najis et interdit à la consommation. Cependant, le sang des poissons est considéré pur selon certains savants. Ce qui est visé par najâçah ici, c'est quelque chose dont la substance est impure (najis) en soi. D’autre part, le jugement de ce qui est rendu impur et que l'on ne peut pas rendre pur avec de l'eau est le même que ce qui est impur (najis) en soi.

Il est interdit de vendre ce qui enivre, c'est-à-dire ce qui altère la raison avec une euphorie et une joie, même si ce qui enivre provient d'autre chose que le jus de raisin, comme si cela provient du miel mélangé à de l'eau, lorsqu'il est arrivé au pétillement après avoir reposé. `Abdou l-Lâh Ibnou `Oumar, que Allāh les agrée tous les deux, a dit : « Évite toute chose qui pétille » [rapporté par An-Naçâ'iyy]. An-nachîch, le pétillement ici, c'est le son que font les petites bulles de la boisson qui est devenue enivrante. Il constitue la limite qui sépare la boisson qui est licite de celle qui est interdite. Ainsi la boisson qui est fabriquée à partir du miel, des dattes, du blé ou de l'orge et ce qui est du même ordre n'est pas interdite avant de parvenir à cet état de pétillement. Cela ne s'appelle khamr qu'après ce pétillement. Ce qui est visé ici par pétillement, ce n'est pas l’ébullition qui se produit lorsqu'on met un liquide sur le feu mais il s'agit de l’émission de bulles qui se manifeste dans un jus qui est resté dans un récipient couvert. La fermentation provoque un son et le niveau s'élève, puis le niveau redescend et on ne trouve plus de bulles. C'est ce que les buveurs d'alcool prennent plaisir à boire. Cette boisson reste interdite jusqu'à devenir vinaigre en changeant vers l'acidité, même si c'est d’une acidité légère, cela devient alors un vinaigre pur et licite à la consommation.

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